L'actualité Recherche de l'Université de Lorraine #38

Le franco-allemand, une force et un horizon pour l’Université de Lorraine

Avec les chercheurs de quels pays les chercheurs de l’UL copublient-ils le plus ? Les chercheurs des pays germanophones (Allemagne, Autriche, Suisse et Luxembourg, 15% des co-publications d’après le Web of Science). Quel est le principal pays vers lequel les étudiants de l’Université de Lorraine partent en mobilité Erasmus ? L’Allemagne. Et les cotutelles de thèse ? Les pays germanophones… Nous pouvons multiplier les questions, la même réponse revient toujours : le forces de l’Université de Lorraine vers l’international sont déjà particulièrement développées avec les pays germanophones, et les tendances récentes laissent attendre que cela se renforce encore. Et cela en sciences de l’ingénieur, en droit, en sciences humaines et sociales, en physique et dans bien d’autres domaines.

La Présidente de l’Université m’a confié la mission de faire un état des lieux sur le franco-allemand à l’UL. Grâce à l’aide d’un Groupe de Travail comprenant 15 collègues de différentes composantes, le tropisme allemand de l’UL a pu être démontré – suivant les indicateurs, nous pouvons d’ailleurs revendiquer le 1^er rang pour nos liens avec l’Allemagne devant toute autre université française. Nous pouvons être fiers de la force de ce partenariat, mais surtout il faut nous projeter pour le développer encore davantage. Que ce soit par des partenariats ANR-DFG, par les liens avec les grands organismes de recherche comme la Société Max Planck (MPG) sur la recherche fondamentale, la Société Fraunhofer (FhG), ou les Communautés Helmholtz et Leibniz, ou encore directement via le support de l’Université Franco-Allemande ou les instruments du Centre interdisciplinaire d’étude et de recherche sur l’Allemagne (CIERA), tout nous pousse à regarder outre-Rhin !

Grégory Hamez, chargé de mission Franco-allemand à l'Université de Lorraine