Pour réduire le volume de ses déchets et augmenter la part des emballages recyclables, l’Université de Lorraine développe des actions de sensibilisation et de formation auprès de sa communauté, et investit dans des équipements pour faciliter le tri et limiter l’utilisation du plastique.
Former et sensibiliser au tri
Une des premières actions vise à faire prendre conscience à la communauté universitaire de l’importance de réduire nos déchets et de suivre les consignes de tri.
Des étudiants ont ainsi été formés pour devenir des ambassadeurs du tri. Dénommée Stop déchet académie, cette action a rassemblé 33 étudiants en 2022.
Pour permettre aux étudiants d’apprendre à réparer leurs produits et lutter contre l’obsolescence programmée, des Repair cafés se sont développés dans plusieurs composantes de formation de l’université.
Une sensibilisation aux bonnes pratiques de tri a été diffusée dans l’ensemble des locaux de l’université, à travers des affiches et un renforcement de la signalétique auprès des ilots de tri. Enfin, l’Université de Lorraine a invité Jérémie Pichon, de la Famille zéro déchet, à tenir deux conférences pour partager son expérience, à Metz et à Nancy.
Renforcer les équipements et réduire les déchets
2 756 ilots de tri ont été acquis par l’Université de Lorraine. L’harmonisation des ilots permet d’identifier les différents conteneurs, quel que soit le site de l’université.
Afin de réduire les déchets à la source, les gobelets jetables ont été remplacés par des tasses en verre et des mugs dans les bâtiments des sites présidence. De même, des machines de vente de liquide en vracs ont été installées dans trois composantes, pour participer à l’objectif de réduction du plastique et des cannettes. Toujours dans cette logique de suppression des déchets plastiques, l’Université de Lorraine a adhéré à un marché de fontaine à eau qui proposera des remplisseuses de gourdes.
L’Université de Lorraine travaille par ailleurs à la création d’un marché d’achat de mobilier d’occasion pour répondre aux exigences de la loi AGEC (Anti-gaspillage pour une économie circulaire, qui demande à ce que 20 % du mobilier soit issu du ré emploi
Cet ensemble d’actions a déjà permis de faire passer la part des ordures ménagères de l’université de 80 % à moins de 50 %.
Ces actions correspondent aux objectifs de développement durable définis par les Nations Unies suivants :