A l’occasion de la Semaine européenne du développement durable, qui a lieu du 18 septembre au 8 octobre 2022, tour d’horizon sur les actions mises en place à l’Université de Lorraine concernant le traitement des déchets, des dispositifs de tri jusqu’à une démarche tendant à les limiter.
Depuis plusieurs années, l’université se mobilise pour améliorer ses résultats en matière de tri des déchets tout en cherchant à réduire leur volume. En effet, l’Université de Lorraine, fréquentée par près de 70 000 personnes quotidiennement, génère un volume de déchets important dont pratiquement les trois quarts partaient, jusqu’en 2021, dans le flux des déchets d’ordures ménagères résiduels promis à l’incinération ou à l’enfouissement. Pour améliorer la situation, il était nécessaire de disposer sur l’ensemble des lieux de l’université d’un dispositif de tri et de collecte parfaitement adapté et utilisé correctement. Deux difficultés se présentent pour une bonne application du tri. La première est que les territoires d’où proviennent les étudiants et les agents n’ont pas forcément des règles de tri identiques à celles en vigueur à l’université. La deuxième consiste dans le turn-over inhérent à l’activité d’un organisme de formation, qui oblige à sensibiliser continuellement les nouveaux arrivants.
Mieux trier grâce à des équipements adaptés
L’effort a tout d’abord porté sur la poursuite du plan d’équipement en ilots de tri. Ainsi, en 2022, 1 1 71 ilots de tri ont été achetés, portant leur nombre total à 2 664. L’objectif poursuivi est d’homogénéiser les modèles sur l’ensemble des sites afin de faciliter la compréhension des usagers dans le choix du bon contenant, en utilisant sur tous les campus le même code couleur par type de déchet. En complément de ces ilots de tri collectifs, 459 poubelles individuelles d’une petite contenance de 1 litre ont été déployées auprès des agents en remplacement des classiques poubelles de bureau, souvent remplies de n’importe quel détritus. Cette mesure a également permis de lutter contre les risques de troubles musculo squelettiques des personnels de nettoyage en limitant la nécessité de se baisser pour vider les poubelles.
Les moyens de collecte ont été reconfigurés en profondeur sur Nancy et sur Metz pour permettre de les adapter aux nouvelles consignes de tri (extension du nombre déchets acceptés dans les poubelles jaunes emballage). Un ré équilibrage a été opéré au profit des déchets d’emballages, dont les capacités de collecte ont été doublées, ainsi que celles pour le papier et le carton, afin de faire reculer sous la barre des 50% la part des déchets résiduels.
Apprendre à mieux trier
De nombreuses actions de communication ont été organisées pour sensibiliser les acteurs : deux conférences de Jérémy Pichon, de la Famille zéro déchets, trois spots de sensibilisation au tri, une visite de la plateforme de tri de PAPREC, ainsi que des informations sur les nouvelles consignes de tri.
Parallèlement, des actions auprès des étudiants dénommées Stop déchets académies ont été organisées avec le Grand NANCY et SUEZ, pour les former à devenir des ambassadeurs du tri.
Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas !
Pour réduire la production liée aux déchets comme les bouteilles en plastiques et les canettes, plus de vingt Fabriks à boisson, permettant de délivrer du liquide en vrac, vont être déployées dans les composantes de formation. Cette nouvelle offre contribuera à supprimer un déchet à la source, répondant à l’application de la loi AGEC (Anti-gaspillage pour une économie circulaire) qui interdit désormais la distribution de bouteilles d’eau gratuites.
La réduction et le tri des déchets nécessitent un effort quotidien et l’implication de tous pour parvenir à répondre aux exigences environnementales. Gageons que l’Université de Lorraine saura relever ce défi !
♻ Limiter sa quantité de déchets, on a tout à y gagner
♻ Moins jeter et mieux trier, on a tout à y gagner
♻ S’informer sur le tri sélectif, on a tout à y gagner