[3 questions à] Audrey Raguet et de Michel Fick, responsables du volet 360° Booster - projet Sirius | Factuel | le site d'actu de l'Université de Lorraine

Rencontre avec les responsables du volet 360° Booster du projet Sirius : Michel Fick, ancien Vice-président en charge des partenariats socio-économiques et du développement territorial et Audrey Raguet, directrice des partenariats de l’Université de Lorraine.

FACTUEL : Quelles sont vos missions dans le cadre du projet SIRIUS ?

Michel Fick : J’ai le regard et les fonctions politiques, et Audrey mène les actions opérationnelles du volet sur le terrain. C’est une co-construction permanente pour assurer la mise en œuvre des actions : un travail collectif, en toute transparence.

Audrey Raguet : Nous nous appuyons sur une équipe de 4 personnes qui sont les animateurs des Communautés Thématiques. A terme, ils seront 8 animateurs (ndlr : 1 par Communauté Thématique). Par ailleurs, nous pouvons compter sur des renforts ponctuels de l’équipe sur les aspects de communication, de gestion administrative et financière. Nous allons aussi nous appuyer sur des outils comme le CRM ou la plateforme docteur alumni, deux vecteurs indispensables de la gestion partenariale. In fine, c’est toute la Direction qui va être impliquée dans la mise en œuvre du volet 360 Booster.

FACTUEL : Pouvez-vous présenter le volet « 360° Booster » ?

M. Fick : Améliorer la fluidité des relations entre les partenaires socio-économiques et le site lorrain de recherche en renforçant le lien entre les résultats de recherche et leur capacité à être valorisés au sein des entreprises lorraines. Dans ce cadre, on s’appuie sur deux dispositifs. D’abord les communautés thématiques, qui rassemblent les chercheurs, enseignants-chercheurs et les représentants des entreprises et collectivités sur des thématiques fixées : par exemple la bio-économie avec la multivalorisation du végétal. Avec la mise en contact de ces communautés thématiques à travers des séminaires de réflexion par exemple, des projets émanent des ces réflexions pour accroître les connaissances et leur application sur le terrain. C’est une démarche qui existe déjà, mais que nous allons amplifier grâce au projet Sirius.

A. Raguet : Aujourd’hui, nous avons développé 4 communautés thématiques, et d’ici 4 ans il en existera 8. A terme ce sont 8 communautés regroupant des experts du site lorrain et des partenaires autour de thématiques prioritaires de recherche et à fort enjeux territorial. Ces communautés seront animées au travers de plusieurs outils, comme des newsletters, des webconférences, des brunchs, des séminaires, et d’autres à venir. L’idée est de mélanger les savoirs et les connaissances : que la recherche fondamentale s’applique aux réalités des besoins des acteurs socioéconomiques et que ces derniers puissent faire remonter leurs besoins en compétences, recherche, R&D. Croiser les regards, dialoguer sur une même thématique, aider les entreprises à être plus innovantes, faire émerger des projets collaboratifs, c’est ici tout l’enjeu de ce volet.

M. Fick : Le second dispositif est totalement nouveau, il sera en test en 2022 pour un déploiement en 2023. Avec « UL Conseil », les chercheurs vont aller à la rencontre des entreprises sur le terrain, pour discuter avec elles de leurs problématiques. Et avec « UL Fabrique », on pourra accéder à l’offre de service globale du site lorrain et mettre des moyens pour solutionner concrètement ces problématiques, qu’il s’agisse par exemple d’un partenariat scientifique, d’une prestation de service ou d’un stage de master/doctorant cifre.

FACTUEL : Quelles sont les premières actions dans le cadre du volet « 360° Booster » ?

M. Fick : L’amélioration de la situation sanitaire permet le retour des formats en présentiel pour les communautés thématiques. 2 chaires soutenues par l’Université de Lorraine sont totalement en lien avec les communautés thématiques : « Ressources Naturelles et Economie Locale (RENEL) », et « Société Inclusive et avancée en ÂGE (SIAGE) ». Pour la première, on va organiser un événement pour faire le lien entre les chercheurs et les structures extérieures. Pour la seconde, on va mettre en lumière les compétences avérées de l’université sur cette thématique et développer des liens avec l’international (Québec, Afrique francophone notamment)

A. Raguet : Nous aimerions également renforcer notre présence sur des salons spécialisés, comme cela sera le cas avec le Salon City Healthcare à l’automne. Montrer les compétences disponibles du site lors d’un événement dédié à une thématique permet de sensibiliser, de faire connaître et de toucher rapidement un plus grand nombre de partenaires. Pour cela nous allons rapidement travailler sur un kit de communication nous permettant ainsi d’avoir une visibilité dynamique, pertinente et renforcée à la juste valeur de la richesse du site lorrain.

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