L’IAE Metz School of Management fête ses 30 ans cette année, l’occasion pour nous d’aller à la rencontre de ceux et celles qui sont passés sur les bancs de notre école. Nous vous invitons à découvrir le portrait de Didier Prime, ancien étudiant de l’IAE Metz en Maîtrise Sciences de Gestion.
Sa maîtrise de l’IAE Metz a été un ticket pour… le monde. Le Messin d’origine, Didier Prime, désormais basé au Grand-Duché, où il exerce chez Pricewaterhouse-Coopers, a parcouru l’Amérique et l’Asie, l’Europe en quête de nouveaux clients. Un tourbillon loin d’être achevé pour ce professionnel de la finance et de la comptabilité, qui s’était bien juré de se consacrer… au marketing exclusivement. Les parcours professionnels affichent de ces retournements, qui vous bousculent la plus belle des déterminations ! Reste que pour l’assumer, il faut être armé. Chez Didier Prime, le savoir est clairement venu de son parcours de formation initial dopé par une expérience professionnelle sur l’une des premières places financières du monde : le Luxembourg.
Après le lycée Jean XXIII à Montigny-lès-Metz, Didier Prime s’offre un galop d’essai en première année de médecine, mais très vite, il emprunte un chemin de traverse. Il bifurque vers l’IUT techniques de commercialisation, bien décidé à faire du marketing, son projet de carrière. DUT en poche, il intègre la maîtrise de gestion, avec toujours une nette préférence pour le marketing, tout en excluant comptabilité et finances. Un stage à l’Institut français de l’emballage et du conditionnement de Paris, lui confère un premier contact avec la vie professionnelle, mais il doit le sacrifier au service national qu’il accomplit à Bitche, puis à Saint-Avold. Premier retour sur les terres mosellanes, puis cap sur la capitale pour deux années à l’Institut au sein duquel il a effectué son stage. Si ce premier poste est une opportunité de départ, il apparaît à notre Messin que les possibilités d’évolution y sont limitées. Il se met en quête d’un autre job, mais en ce début des années 90, une crise économique, doublée d’une forte démographie de jeunes diplômés, entrave fortement ses démarches. Comme Didier Prime ambitionne de rejoindre l’un des grands groupes de consulting, d’audit, d’expertise comptable, c’est la jeune pousse PWC de Luxembourg, qui lui tend les bras.
Un quart de siècle après, Didier Prime y travaille toujours. L’équipe d’animation y est passée de 70 personnes à 2 700, représentant 55 nationalités et ayant pour terrain de jeu… la planète. Depuis 2002, le Messin est devenu associé, s’ouvrant ainsi de nouvelles perspectives d’évolution et au fur et à mesure que le nombre des grands groupes de la profession se rétracte, son horizon s’est élargi. Il dialogue avec les fonds de pension aux États-Unis et en Asie, dans plusieurs pays d’Europe et même en Chine. En partant avec sa peau d’âne acquise sur l’île du Saulcy à Metz, il est devenu un acteur mondialisé. Cela ne l’empêche pas de continuer à entretenir des liens avec Metz où demeurent plusieurs membres de sa famille et même sa compagne. Passionné de voyages, cela tombe bien, puisque son métier le propulse sous toutes les latitudes, mais également amateur d’art moderne et même collectionneur, cet homme se passionne aussi pour ses deux filles. L’une effectue ses études de droit à Paris, l’autre termine son cursus secondaire au lycée français de Luxembourg. Didier Prime n’a jamais perdu le lien avec l’IAE Metz au profit duquel il a dispensé des enseignements et au sein duquel il n’hésite pas à recruter, voire à proposer des stages aux étudiants. À ses côtés, pas moins de trois associés PWC sont également issus de l’IAE Metz. Tous sont estampillés par cette formation, qui au Grand-Duché fait jeu égal avec les salariés issus d’écoles de commerce. L’IAE : un savoir faire et un savoir être reconnus à l’international.
Interview rédigé par Gilbert Mayer
Photographie : L'abeille à plumes - Audrey Krommenacker
Découvrez ou redécouvrez en quelques minutes le chemin parcouru ces 3 dernières décennies par l'IAE Metz :