Loïc Frette, diplômé du Master Ingénierie des Systèmes Complexes

 
Publié le 21/06/2019 - Mis à jour le 10/05/2023
Loïc Frette

Depuis mars 2018, Loïc Frette travaille au sein du groupe mondial d’électronique Thalès. Né en 2000, de la fusion entre Thomson CSF et Dassault Electronique, Thalès est un spécialiste des systèmes embarqués pour l'aéronautique, l'espace et les transports. Il compte plus de 80 000 collaborateurs à travers le monde.

Intégré au sein de l’entité DMS (Defence Mission Systems) et du département Guerre Électronique Aéroportée, Loïc est Ingénieur Système Autoprotection Rafale. Il exerce son activité dans le domaine de l’aéronautique de défense et plus précisément sur l’avion de combat Rafale.

Quel a été votre parcours ?

Loïc Frette : Passionné d’aéronautique, j’ai toujours souhaité travailler dans ce domaine. Après avoir obtenu un baccalauréat Scientifique, option Sciences de l’Ingénieur, j’ai choisi d’intégrer un DUT Génie Électrique et Informatique industrielle. Lors de mon stage de fin d’études effectué au Centre de Recherche en Automatique (CRAN) de Nancy, je me suis découvert une forte appétence pour l’ingénierie systèmes et j’ai décidé de poursuivre des études à la Faculté des Sciences et Technologies. Ainsi, à l’issue du DUT, j’ai intégré la troisième année de Licence Sciences pour l’Ingénieur puis le Master Ingénierie des Systèmes Complexes (ISC) que j’ai obtenu en 2014. La même année, j’ai été recruté par l’entreprise de haute technologie Safran. J’y ai occupé le poste d’ingénieur système MBSE pendant 4 ans avant de rejoindre le groupe Thalès.

Quels ont été les atouts de cette formation ?

LF : Ces trois années passées au sein de la Faculté des Sciences et Technologies (FST) m’ont permis d’appréhender rapidement le monde du travail. Cela a été favorisé par la présence d’acteurs industriels parmi l’équipe enseignante, ce qui garantit l’adéquation entre les programmes enseignés et les besoins des étudiants. J’ai également bénéficié de l’apprentissage d’outils d’ingénierie récents utilisés en entreprise. A la FST, j’estime avoir gagné en autonomie dans mon travail et j’ai appris à travailler efficacement en équipe.

En quoi consiste votre activité ?

LF : Au quotidien, je suis chargé d’adapter et d’incorporer de nouvelles fonctionnalités de détection de menaces à un système de combat aérien déjà existant. Pour cela, j’analyse l’ensemble des besoins du client et rédige des spécifications systèmes. Par la suite, je définis et modélise, via l’outil Capella, les architectures systèmes. Après avoir mis au point des plans de tests, je pilote les équipes chargées d’intégrer, de vérifier et de valider les nouvelles fonctionnalités proposées. Après cinq années d’expérience professionnelle, je gagne 43 500 € brut par an, auxquels s’ajoutent une part variable en fonction des objectifs et des primes d’entreprise.

Voilà encore un joli parcours d’un étudiant scientifique qui a pu allier deux passions : l’aéronautique et l’ingénierie système.