A l’issue de la dernière édition des Rencontres étudiants/diplômés, l’UL a souhaité présenter le témoignage d’anciens diplômés.
Après Anne-Laure, Florian, Benjamin, Anthony et Guillaume, un sixième témoignage nous mène à la rencontre de Rémi, physicien médical.
Bien sûr, le salaire de Rémi fait rêver : 3 200 euros nets mensuels lorsqu’il a débuté, aujourd’hui, 3 600 euros. Mais, insiste-t-il, c’est sa responsabilité qu’il engage lorsqu’il valide un dossier de traitement par radiothérapie établi par un médecin pour soigner un patient atteint de cancer. A la question qui lui est posée sur les qualités requises, il répond sans hésiter : « La rigueur ! » et on imagine bien qu’il en faut, afin de déterminer par où le faisceau d’irradiation doit passer pour déposer au bon endroit la dose adéquate, en évitant les zones à risques. Un autre pan de son activité est le contrôle qualité des machines de radiothérapie. Si son activité se déroule sur 4 jours par semaine, ces 4 journées-là sont assez lourdes (de 11 à 12 heures).
Interrogé sur ce qui l’a conduit à vouloir exercer ce métier, il parle d’un « déclic » durant un cours de radiobiologie en 1ère année de master de physique des matériaux. Mais, il convient tout de même d’ajouter que ce cours venait en quelque sorte faire écho à des échanges passés, dans un contexte amical, avec des relations travaillant dans le domaine de la radiologie médicale. Son master en poche, il suit donc pendant un an une formation, dont l’essentiel se déroule à l’hôpital, pour obtenir le DQPRM (Diplôme de qualification en physique radiologique et médicale) nécessaire à l’exercice du métier de physicien médical. Et ensuite pour décrocher son premier emploi ? Et bien, le bouche à oreille dans le cercle amical a marché à plein : un ami d’ami l’informe d’un prochain départ à la retraite et le voilà donc envoyant CV et lettre de motivation au chargé de recrutement. La suite, on la connait !
Le cursus suivi par Rémi à l’université de Lorraine :
Découvrez le parcours de Rémi