Un démonstrateur Cerfav x Université de Lorraine aux Rendez-Vous Carnot

 
Publié le 4/10/2021 - Mis à jour le 5/10/2021

Le Carnot Icéel présentera le démonstrateur GLAM (Glass Laser Additive Manufacturing) aux Rendez-Vous Carnot les 17 et 18 novembre à Lyon.

GLAM est un procédé breveté d'impression 3D verre par fusion laser développé par le Cerfav, en lien avec Polytech Nancy.

Focus sur le procédé

Les procédés de fabrication additive sont encore très peu développés pour le matériau verre. La nouvelle technologie GLAM (Glass Laser Additive Manufacturing) repose sur l’interaction laser-verre entre un laser de longueur d’onde définie au préalable dans l’infrarouge (IR) ou dans l’ultraviolet (UV) et un lit de poudre de matériau vitreux. La composition chimique du verre et la morphologie de la poudre sont choisies selon l’application voulue ainsi que la forme et la précision de la pièce à imprimer. Par rapport à d’autres procédés d’impression 3D, aucun additif n’est ajouté à la poudre de verre. Le chauffage du lit de poudre et le maintien de la température du verre imprimé à des températures avoisinant la température de transition vitreuse du verre permettent d’accroître la qualité de la pièce imprimée.

Avantage concurrentiel apporté aux acteurs économiques

Le premier avantage de cette technologie est qu’elle permet la fabrication directe d’objets en verre sans ajout d’additifs, tels que des liants ou des encres (déjà utilisés pour les céramiques), et sans avoir besoin d’un four de fusion à proximité. Elle permet l’accès de l’impression 3D au secteur du verre et résout la plupart des problèmes de mise en forme du verre sur de petits volumes et selon des géométries complexes, avec une reproductibilité et une flexibilité propres aux procédés de fabrication additive. Le second avantage concerne la matière première utilisée : la composition de verre est adaptée à l’application voulue (verre à propriété optique particulière, verre technique, ou verre de recyclage par exemple).

L'objectif principal de GLAM est d'obtenir des pièces en verre à haute valeur ajoutée. D'ailleurs les travaux se poursuivent pour développer cette technologie et l'adapter à des domaines comme la microfluidique ou l'électronique.

La maturation du projet est en cours à la Satt Sayens et s’appuie, en partie, sur les compétences du Carnot Icéel.