[3 questions à] Kevin Degiorgio, chef de projet opérationnel SIRIUS et responsable du volet " 4 Stakeholders "

 
Publié le 22/03/2022 - Mis à jour le 3/05/2023
Kevin Degiorgio

Rencontre avec Kevin Degiorgio, chef de projet opérationnel SIRIUS. Ce projet labellisé PIA vise à développer une stratégie globale d’innovation du site lorrain de recherche pour améliorer significativement son impact social et économique.

FACTUEL : Quelles sont vos missions dans le cadre du projet SIRIUS ?

Kevin Degiorgio : Je dois coordonner le projet et donc être informé de l’avancée de chacun des volets qui le composent. Les actions doivent progresser au bon rythme, mais aussi de manière synchronisée. J’accompagne aussi les porteurs de volets dans le cadre des adaptations qui sont nécessaires entre le passage du projet à la réalité sur le terrain. Dans ce cadre, je réfère au CCoProLor (Comité de Coordination des Projets du site Lorrain) qui valide politiquement les orientations du projet.

Je suis aussi moi-même porteur de l’un des volets : « 4SH : stakeholders » Il s’agit de fédérer et labelliser les structures d’openlab, mais aussi de développer des groupes d’expertises permettant d’aiguiller les collectivités territoriales dans le cadre de leurs politiques publiques. Quand j’ai entendu de parler de Sirius, avec ce développement d’un lien encore plus fort entre université et industrie, mais aussi société, ça m’a tout de suite intéressé.

FACTUEL : Quel a été votre parcours ?

K.D. : Après un master en Physique fondamentale et astrophysique et un doctorat en planétologie à l’Université Paris-Diderot, j’ai rapidement ressenti le besoin de trouver un métier me permettant de constater au quotidien le résultat des actions que j’impulsais. J’ai ensuite travaillé à Paris au sein de l’entreprise Safran. Codeur pour les tests de pièces d’avion, j’ajoutais à ma connaissance du monde de la recherche celui de l’industrie. Arrivé en Lorraine pour raisons personnelles, c’est tout naturellement que j’ai rejoint la SDVI en tant qu’ingénieur valorisation pour faire le lien entre la recherche et l’industrie. Cette mise en relation, c’était un maillon encore fragile en France : un challenge qui m’a d’autant plus intéressé que c’est un besoin en lequel je crois profondément.

Être chef de projet opérationnel SIRIUS, c’est pour moi un idéal : donner du sens à mon travail et voir des résultats concrets à mes actions, améliorer les relations Industries/Etablissements publics /Citoyens, tout en gardant un fort lien avec la recherche.

FACTUEL : Quelles seront vos premières actions en tant que chef de projet ?

K.D. : Dans un premier temps je dois accompagner les porteurs de volets pour que d’ici quelques mois il y ait une vision claire sur la manière de transcrire sur le terrain les actions du projet. Les premiers effets de certaines de ces actions ne seront visibles qu’en 2024/25. C’est un véritable travail de fond , d’où l’importance de montrer où l’on va et de garder un cap. L’objectif de Sirius est un objectif en lequel je crois profondément : mieux faire connaitre le site lorrain de manière structurée, pour avancer ensemble au profit de tous.

Présentation du projet SIRIUS :

Lauréat d’un financement « Programme Investissement d’Avenir », Le projet SIRIUS (« Stratégie d’Innovation pour le Renforcement des Interactions entre Université et Société »)  rassemble les partenaires de Lorraine Université d’Excellence (Université de Lorraine, CNRS, Inria, Inserm, INRAE, CHRU, AgroParisTech, Georgia Tech-Lorraine).

Avec une dotation de 13,9 M€ sur 8 ans, il a pour ambition le développement d’une stratégie globale d’innovation des partenaires du site lorrain, avec pour objectif l’amélioration significative de leur impact social et économique.