Rencontre avec Harshad Mishra, doctorant LUE : « développer des capteurs de champ magnétique tatoués sur la peau »

 
Publié le 15/03/2017 - Mis à jour le 5/05/2023

Factuel part à la rencontre des premiers doctorants recrutés dans le cadre de l’initiative « Lorraine Université d’Excellence ». Rencontre avec Harshad Mishra qui effectue sa thèse au sein de l’institut Jean Lamour (et au sein de l’école doctorale EMMA) sous la direction d’Omar Elmazria et de Sami Hage Ali.

Quel a été votre parcours avant de démarrer ce doctorat au sein de Lorraine Université d’Excellence ?

Avant de commencer mon doctorat à l’Université de Lorraine, j’ai effectué un Master de recherché à l’Indian Institute of Technology Madras à Chennai en Inde.

Pouvez-vous résumer en quelques mots le sujet de votre thèse pour des non spécialistes du domaine ?

En termes simples, nous essayons de développer des capteurs de champ magnétique qui pourraient être tatoués sur la peau. L’idée générale réside dans le fait que ces capteurs fonctionnent sans énergie externe (sans batterie) et soient également sans fils. Les premiers champs d’application de ces appareils se situent dans l’ingénierie biomédicale pour la mesure de divers paramètres. On peut aussi imaginer que ces appareils puissent être utilisés dans différents environnements difficilement accessibles pour l’homme.

Concrètement, par quoi avez-vous commencé votre travail de recherche à votre arrivée ?

Après avoir réalisé un état de l’art de ce champ de recherche, j’ai commencé par quelques simulations basiques en utilisant un logiciel de modélisation. J’ai également expérimenté sur différents équipements la fabrication de ces appareils afin de comprendre le comportement et les propriétés de la technologie sans fil.

Comment pourriez-vous qualifier l’accueil qui vous a été réservé en Lorraine ?

J’apprécie réellement l’atmosphère de Nancy, qu’elle soit académique ou dans la vie en général. Chaque personne que je rencontre est très amicale et accueillante. Après seulement quatre mois passés ici, j’ai vraiment l’impression d’être chez moi.