Rencontre avec Giuseppe Sdanghi, doctorant LUE : « mettons en œuvre des systèmes énergétiques alternatifs »

 
Publié le 28/02/2017 - Mis à jour le 5/05/2023

Factuel part à la rencontre des premiers doctorants recrutés dans le cadre de l’initiative « Lorraine Université d’Excellence ». Rencontre avec Giuseppe Sdanghi qui effectue sa thèse à l’Institut Jean-Lamour (et au sein de l’école doctorale EMMA) sous la direction de Vanessa Fierro et Gaël Maranzana.

Quel a été votre parcours avant de démarrer ce doctorat au sein de Lorraine Université d’Excellence ?

J’ai suivi des études en Génie Chimique à la Faculté d’Ingénierie de Naples, en Italie. J’ai été toujours intéressé par la production alternative d’énergie à partir de ressources renouvelables, ainsi que par l’utilisation de l’hydrogène comme vecteur énergétique. C’est pour cette raison-là qu’après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur j’ai fait un master en Génie Chimique sur la production d’hydrogène par fermentation pour l’alimentation d’une pile à combustible. Mon travail a reçu le prix de l’IPHE (International Partnership for Hydrogen and Fuel Cells in the Economy) en tant que meilleur travail de master soutenu dans une université Italienne entre 2012 et 2014. Ce doctorat proposé par le programme LUE s’inscrit dans la continuité de mon parcours universitaire et représente une opportunité unique d’approfondir mes connaissances et compétences professionnelles dans le secteur de l’hydrogène.

Pouvez-vous résumer en quelques mots le sujet de votre thèse pour des non spécialistes du domaine ?

L’objectif de ma thèse est de développer un compresseur d'hydrogène hybride constitué d'une première partie électrochimique suivie par une deuxième basée sur l'adsorption dans des charbons actifs. Il s’agit d’une nouvelle technologie qui permettra de répondre au besoin de production-compression d'hydrogène décentralisée pour les installations de petites et moyennes dimensions. Mon travail comporte une partie expérimentale importante mais aussi une partie de modélisation numérique pour l’optimisation du point de vue énergétique du système complet.

Concrètement, par quoi avez-vous commencé votre travail de recherche à votre arrivée ?

Grâce aux lignes directrices données par mes encadrants, la Dr. Vanessa Fierro (IJL) et le Prof. Gaël Maranzana (LEMTA), et aux suggestions du Prof. Alain Celzard (IJL), le parcours du travail de thèse a été tout de suite défini à mon arrivée en Lorraine. J’ai commencé avec une étude expérimentale sur l’adsorption de l’hydrogène sur des charbons activés. Ces données d’adsorption vont être essentielles pour la modélisation qui est déjà en phase d’élaboration. En outre, et en parallèle à cette étude expérimentale, j’ai commencé aussi à établir un état de l’art sur les technologies de compression d’hydrogène actuellement existantes, et à les comparer avec la nouvelle technologie que l’on souhaite développer.

Comment cette thèse s’inscrit-elle dans le défi sociétal « Energies pour le futur : l’hydrogène » de Lorraine Université d’Excellence ?

La thèse s’inscrit parfaitement dans ce défi puisqu’il s’agit de la mise en œuvre de systèmes énergétiques alternatifs pour garantir une transition vers l’utilisation de sources à faible impact sur l’environnement.

Comment pourriez-vous qualifier l’accueil qui vous a été réservé en Lorraine ?

Avant mon arrivée ici en Lorraine, j’étais sûr que je trouverais un environnement professionnel de haut niveau, et je peux confirmer que c’est bien le cas. Les laboratoires sont vraiment bien équipés avec un niveau technologique très impressionnant. Il en va de même des connaissances scientifiques. Il y a donc tous les moyens pour bien travailler ces trois prochaines années. De plus, l’accueil réservé à tous les doctorants du programme LUE a été vraiment chaleureux. Je suis très honoré de faire partie de l’Université de Lorraine.