Challenge Ecologie et Technologie : rencontre avec les étudiants co-organisateurs

 
Publié le 17/03/2021 - Mis à jour le 20/05/2021

Le challenge Ecologie & Technologie du jeudi 18 mars 2021 est organisé par Annick Thimon de l’École Nationale Supérieure d’Electricité et de Mécanique (ENSEM) de Nancy et Sylvie Cotelle de l’UFR Sciences fondamentales et appliquées (SciFA) de Metz. Il a pour but de promouvoir les technologies qui sont au service de l’écologie, mais également les innovations méthodologiques et comportementales permettant au développement durable de devenir réalité.

L’objectif est surtout de permettre aux étudiants d’échanger sur ces thèmes, quels que soient leur domaine ou leur niveau (de la  licence 1 au doctorat) et de présenter un projet de fin d’études, ou de création d’entreprise, ou bien une action réalisée pendant un stage ou dans une association.

Ce challenge comporte 4 défis articulés autour de la responsabilité sociétale (RS), avec 4 prix de 300 euros à remporter et un grand prix « coup de cœur »  du jury de 500 euros grâce au soutien financier de la mission Responsabilité sociétale des universités de l’Université de Lorraine et de la fondation UEM (Usine d'électricité de Metz), le conseil départemental 54, la Casden et l'Université populaire et participative de Vandoeuvre-lès-Nancy.

>> Programme et connexion aux salons virtuels du challenge Ecologie & technologie

Une équipe d'étudiants de première année à l'ENSEM, dans le cadre d'un projet d'étude, ont été associés à cet évènement. Rencontre avec Félix Mourette et Clément Brun, membres du groupe.

Pouvez-vous vous présenter ?

Félix MouretteFélix Mourette : Comme les autres membres du groupe, je suis étudiant dans le domaine de l’énergie en première année à l’ENSEM. À côté de mes études, je suis auto-entrepreneur dans le domaine de la vente en ligne. Je suis aussi passionné de développement personnel et de sport qui, je pense, sont essentiels dans la vie d’un bon entrepreneur. À côté j’ai beaucoup d’autres passions mais très peu de temps pour les exercer. Je pense notamment à l’immobilier, l’automobile et l’aviation. Ce sont des passions onéreuses mais je pars du principe que si d’autres personnes peuvent les exercer, pourquoi pas moi ? Pourquoi je ne pourrais pas vivre mes rêves ? C’est ainsi que sont rythmées mes journées : je me lève tôt pour travailler dur et pour pouvoir vivre mes rêves et aider mon prochain. C’est moi… ou en tout cas la personne que je veux devenir.

Clément Brun : Je suis élève en première année d’école d’ingénieurs à l’ENSEM dans la filière Systèmes numériques. Je suis attiré par l’informatique, les mathématiques et les compétitions sportives en tout genre. J’aimerais pouvoir travailler dans le domaine de l’informatique et notamment la cybersécurité.

Pourquoi vous investir dans l’organisation du challenge Ecologie & technologie ?

F. M. : L’ingénierie n'étant pas ma priorité, j’ai préféré me tourner vers quelque chose de différent mais de tout de même valorisant : l’organisation d’un concours. Je ne suis pas déçu par le choix de ce projet car il a beaucoup de points positifs auxquels je n’avais pas pensé. Premièrement, j’avais déjà créé plusieurs sites internet de vente mais jamais de site internet plutôt axé sur de l’information. Deuxièmement, j’aime beaucoup le fait que contrairement à un projet d’ingénierie, notre projet nous permet de travailler quand on veut dessus car l’important est juste que le travail soit fait.

C. B. : L’organisation de ce concours est pour moi l’occasion d’explorer de nouvelles voies qui font parties de la prise en main de projets. Que cela soit de la communication, de l’organisation ou du partage social avec d’autres, j’ai trouvé l’idée très intéressante. De plus, ce concours est l’occasion de prouver qu’il est possible grâce aux avancées techniques et technologiques de venir en aide à notre monde et de participer à l’améliorer sainement et cela me touche particulièrement.

Comment vous investissez-vous personnellement dans l’écologie ?

F. M. :  Je pense que l’écologie passe par chaque individu, dans tous les petits gestes qu’il peut faire dans sa journée. Ce que je veux dire, c’est qu’on peut devenir plus écolo pas forcément en bouleversant sa façon de vivre, mais juste en analysant chaque petit geste que nous faisons pendant notre journée et nous disant : « Et si ce petit geste au lieu de le faire de cette façon, je prenais l’habitude de le faire de cette autre façon ». Pour la personne ça ne change rien, et si chaque personne fait la même chose, alors on impacte l’environnement de façon conséquente. Donc je m’investis personnellement dans l’écologie en modifiant petit à petit chaque geste que je fais dans ma journée afin de les rendre meilleurs. Par exemple au lieu de jeter ma bouteille en plastique dans la même poubelle que le reste, je la mets dans le tri. Ou autre exemple : au lieu de prendre ma voiture pour faire 500m, je les fais à pied. Et au final ça n’a rien changé dans ma vie. Mais je suis sûr que pourtant, j’ai contribué à rendre mon environnement et celui des autres plus sain.

C. B. : Je pense que l’écologie est l’affaire de tous et qu’on est tous capable d’agir à notre échelle, c’est sûrement le plus important. Que cela passe par faire attention à sa consommation d’électricité, privilégier les commerces locaux et les produits de saison. Le tri sélectif est aussi important,  tout autant que l’est l’utilisation de moyens de transports moins consommateurs d'énergie. Ce ne sont que de petits gestes anodins qui prennent de l’ampleur lorsque tout le monde s’y met

>> Se connecter aux salons virtuels du challenge Ecologie & technologie du 18 mars 2021

>> Le site du challenge Ecologie & technologie