Mobil'Homme

 
Date(s): 
Mercredi 17 avril 2019 - 08:00 - Mardi 7 mai 2019 - 19:00

Présentation de l'événement MOBIL'HOMME

L'association Amitiés Tsiganes, la bibliothèque universitaire de lettres, sciences humaines et sociales et le Goethe Institut proposent l'événement Mobil'Homme au mois d'avril et mai 2019.

La Bibliothèque universitaire de lettres, sciences humaines et sociales de Nancy propose l'exposition des œuvres de Gabi Jimenez, artiste plasticien, entre le 17 avril et 7 mai 2019 dans la salle d'exposition : entrée libre. Vernissage de l’exposition le 17 avril au Goethe Institut de Nancy à partir de 17h30.

Gabi Jimenez vit près de Paris, artiste, peintre et plasticien. Il expose ses toiles partout en France et en Europe, et anime des ateliers auprès des scolaires ou du public d’associations diverses. Gabi Jimenez a représenté la France au «Premier Roma Pavillon» de la Biennale d'art contemporain de Venise en 2007, première fois dans l’histoire de l’art où le peuple Tsigane est représenté. Il s'applique à faire le lien entre l'horreur des camps d'extermination et du génocide des Tsiganes et certaines situations contemporaines de relégation, d'exclusion et de racisme quotidien. En 2010, avec la FNASAT (Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les Gens du voyage), l’ADVOG (association Départementale voyageur/Gadjé du Val d’Oise) et Tony Gatlif (réalisateur d’origine Rom), il travaille sur la mise en place d’une année commémorative sur la déportation et l’internement des Tsiganes en France pendant la deuxième guerre mondiale. Il a en charge le volet artistique de cet événement. Comme citoyen, il s’engage depuis longtemps dans diverses associations culturelles en Europe, en organisant des festivals comme le festival des Bidonvilles en Slovaquie. Il s’engage aussi dans des associations à vocation sociale comme l’ADVOG.

«Qu’est-ce que c’est le Gabisme?

Le « Gabisme » c’est la solution que j’ai trouvé pour imposer mon style et mon travail à l’institution artistique établie. Le monde de l’art est hermétique. Nous les artistes sommes cantonnés aux périphéries de la sphère artistique où règnent toujours les mêmes. Inventer un style, avoir la volonté de changer le monde de l’art, je rappelle que Picasso l’a fait avec le « cubisme », Monet avec « l’impressionnisme », ainsi que d’autres artistes avec leurs style en « ISME », j’ai trouvé judicieux à mon tour, d’imposer le mien. C’est devenu le Gabisme ». Le Gabisme c’est un autre processus de traduction de la réalité en pensée subjective. Le message surgit et devient plus important que l’impression générale graphique, même si celle-ci contribue au sens et à l’interprétation de l’œuvre. Ainsi, les couleurs restent à leur place quand il le faut, peuvent s’échapper, disparaître. Les visages, les regards, les postures deviennent symboliques, allégoriques, mystiques. Le corps humain devient un élément plastique essentiel dans la composition de l’œuvre, et sa disposition dans l’œuvre détermine le sens du message. Chacun des éléments de l’œuvre soutiennent et oriente le parcours visuel des yeux de celui qui regarde l’œuvre en lui permettant de se construire une interprétation unique et personnelle. Ainsi, dans le Gabisme, le travail des Maîtres (Van Gogh, Picasso, Basquiat, Cézanne, …) est une source inépuisable d’inspiration tant sur le style en lui-même, que dans l’approche intellectuelle qui a permis de le faire surgir. La communication et la publicité moderne s’en inspire aussi. Le Gabisme c’est ça : ne pas montrer quelque chose tout en le montrant précisément. Ne pas dire les choses tout en les criant fortement. Et celui qui dit ces choses, qui montre ces choses, c’est celui qui contemple l’œuvre, le spectateur. Moi, je ne suis qu’un médium…»

  • Mardi 30 avril à partir de 15h : présentation de l'exposition par Marie Paule Meyer Administratrice de l'Association Amitiés Tsiganes et Ali Lazaar Agente de Développement de l'Association Amitiés Tsiganes
  • Mardi 30 avril à partir de 16h30 verre de l'amitié en salle d'exposition de la BU Lettres et SHS

■ Lieu : BU Lettres et SHS

Dans le cadre de Mobil’Homme au Goethe Institut en parallèle

NIHAD NINO PUŠIJA - Photographe

VOILÀ COMME C’EST CHEZ NOUS

logo Goethe Institut

Depuis vingt ans, le photographe Nihad Nino Pušija se penche sur la vie quotidienne des Roms en Europe. L’exposition présente de nouvelles séries dans lesquelles le focus se pose sur des hommes créatifs qui oscillent entre différentes cultures. Pušija ne s’intéresse pas tant aux „migrants“ qu’aux individus eux-mêmes, au-delà des habituels stéréotypes. Depuis ses débuts de photographe, Pušija s’intéresse aux préjugés antitziganes et aux défis politiques comme l’expulsion et l’intégration. Tous ces thèmes sont exposés dans un contexte de vie quotidienne, hors de toute position moralisatrice.

Nihad Nino Pušija, né en 1965 à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine), a étudié les sciences politiques et le journalisme à l’Université de Sarajevo. Depuis 1988, il est journaliste indépendant dans divers projets de photographie artistique et dans divers studios de photographie. Depuis 1992, Pušija vit et travaille à Berlin, entre autre pour la Neue Gesellschaft für Bildende Kunst, pour le Museum Europäischer Kultur et pour des galeries berlinoises.

En partenariat avec l’Association Amitiés Tsiganes et la Bibliothèque Universitaire, Lettres et Sciences Humaines, de Nancy

■ Lieu : Goethe-Institut Nancy | 03 83 35 44 36 | info-nancy@goethe.de | Entrée libre

Cinéma : en partenariat avec l’Association Amitiés Tsiganes et la Bibliothèque Universitaire, Lettres et Sciences Humaines, de Nancy

MARDI 07 MAI | 20H

KINOCHE

Western de Valeska Grisebach, Allemagne 2017, 116 min., v.o.s.t. français

Des ouvriers allemands sont venus travailler sur le difficile chantier d’une centrale hydroélectrique dans une région éloignée de la Bulgarie. Malgré les difficultés de communication avec les habitants, Meinhard réussit à installer avec eux une relation d’amitié, suscitant la jalousie de Vincent, l’un de ses collègues.

Un film sur des travailleurs immigrés à l’étranger, mais cette fois les conditions sont inversées : ce sont les Allemands qui sont ici les étrangers. Et leurs difficultés à surmonter les barrières ne sont pas moindres que celles des étrangers arrivant pour travailler en Allemagne.

La projection sera suivie d’un échange avec le chercheur en cinéma Raphaël Karim

■ Lieu : Goethe-Institut Nancy | 03 83 35 44 36

Tarif 3€ | Carte Jeunes Nancy Culture 1€

Soirée Flamenco

Si le temps s'y prête une soirée flamenco est prévue dans les Jardins du Goethe-Institut le mercredi 26 juin.