Le concours d’architecture qui désignait le maître d’œuvre de la réhabilitation du 25 rue Baron Louis ainsi que son extension est terminé. C’est le cabinet Vulcano & Gibello qui a remporté ce concours avec une proposition qui se démarquait de ses concurrents par sa qualité architecturale, son intégration dans l’environnement et sa finesse. Ce nouveau bâtiment devrait voir ses travaux commencer en milieu d’année 2016. C’est une partie du volet consacré à la structuration d’un pôle Gestion-management du projet Campus lorrain.
Cet espace qui regroupera les structures dédiées aux sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion accueillera ainsi dans un même bâtiment les laboratoires BETA, IRENEE et CEREFIGE, l’école doctorale et le pôle scientifique SJPEG. Outre les espaces dédiés à ces structures, le bâtiment proposera des surfaces mutualisées comme une grande salle de réunion, une salle de lecture et un espace de convivialité.
Une adéquation entre l'offre et la demande
Au terme d’une procédure de sélection, la commission composée de représentants de l’université, des partenaires et financeurs et d’un tiers de représentants de la profession d’architectes a retenu la proposition du cabinet nancéien. Ils ont particulièrement souligné l’adéquation de la réponse apportée au programme demandé. Ce programme prévoyait les surfaces (bureaux, salles…), leurs typologies (laboratoire, école doctorale…) et les liaisons fonctionnelles entre elles (les liaisons entre les bureaux). Construit avec les futurs utilisateurs, ce programme est un parfait reflet de leur demande. Concernant ce besoin, les architectes ont même poussé leur proposition dans des détails qui ne laissent pas insensibles. Ils ont ainsi prévu dans les bureaux de nombreux espaces de rangement. Autant d’espaces qui ne nécessiteront pas l’aménagement par du mobilier.
La qualité de la future construction a également séduit le jury. Les matériaux utilisés ; brique blanche, menuiserie en hêtre, zinc pour la toiture, traduisent une forme de réinterprétation de la mise en œuvre des bâtiments de la fin du 19ème siècle qui encerclent ce nouvel édifice. Sur un plan plus architectural, la création d’un demi-niveau a permis l’installation d’une grande salle de réunion en demi-sous-sol en rez-de-jardin et facilement accessible. Ce même demi-niveau permet de faire coïncider les plancher du futur et de l’actuel bâtiment et ainsi l’accessibilité de l’ensemble, l’ascenseur étant installé dans le futur bâtiment.
