Pourquoi les candidats de Ma Thèse en 180s se sont-ils lancés dans le doctorat ?

 
Publié le 13/03/2015 - Mis à jour le 24/04/2017

La finale régionale 2015 du concours « Ma thèse en 180 secondes » approche. Le 24 mars ils seront sept doctorants à s’affronter pour savoir qui  représentera la Lorraine lors de la grande finale nationale le 3 juin 2015 à Nancy, au Centre Prouvé Palais des Congrès. Les gagnants de la finale nationale se rendront ensuite à Paris, où se tiendra à l’automne une grande finale internationale, impliquant également des doctorants du Québec, de Belgique et du Maroc.

Nous avons demandé aux sept candidats lorrains ce qui les avait conduits à se lancer dans l’aventure du doctorat.

Aziza travaille sur les troupes coloniales marocaines dans les opérations extérieures de l'Armée Française

Comme dit George Duby : « L’historien. Il doit être un homme passionné (…) » C’est avec amour pour la recherche que j’ai commencé mon travail. Animée par la passion j’ai décidé de donner aux anciens combattants une place dans le présent afin que leurs luttes individuelles et collectives ne soient pas perdues pour les générations futures. Pour que chacun ait la possibilité de débattre et de discuter sur les événements du passé.

Blandine travaille sur le transport et le devenir des particules virales dans un bassin hydrographique urbanisé

Je suis très versatile concernant ma thèse. Par moment, je me dis "mais que diable suis-je allée faire dans cette galère ?" et à d'autres moments, au contraire, je trouve un véritable plaisir à faire ce que je fais et un désir de continuer à approfondir, encore plus, mon sujet de thèse. C'est dans ces moments-là que je me souviens pourquoi je me suis lancée dans cette aventure. Se lever chaque matin et se dire que l'on va découvrir quelque chose de nouveau (nouveaux résultats, connaissance bibliographique...), certes insignifiant pour beaucoup, mais tellement satisfaisant pour nous-même.

Charles Henri travaille sur les effets de transfert de spin à l'échelle nano-métrique

Avec la thèse, pour la première fois, on participe à l'élaboration d'un raisonnement, avec les doutes et les tâtonnements que cela nécessite, au lieu de réciter celui enseigné. C’est une suite logique pour qui veut découvrir les dessous et rouages d'un cours, de la même manière que celui qui aime les voitures se tourne vers la mécanique et se met à bricoler de lui-même pour tester ses acquis.

Elie travaille sur Les réseaux sociaux en ligne et le droit pénal

J’avais la volonté d'aller plus loin, de pousser la réflexion sur un sujet de société aussi actuel que les réseaux sociaux. La thèse permet de franchir le pas entre l'apprentissage et la création.

Fleur travaille sur Les alternatives à l'État-Nation en Afrique et en Europe

La thèse n’était ni une nécessité ni une réponse à l’ennui : j'occupe un poste de juriste à temps plein depuis bientôt trois ans et j'ai une vie sociale et culturelle bien remplie ! Mais je voulais  parachever mon parcours académique en lui conférant une assise internationale. C’était aussi l’occasion de  relever le défi de résoudre un problème juridique, voire de contribuer à l'enrichissement d'une discipline. Enfin, j’étais curieuse de saisir les subtilités et la complexité de la méthodologie de recherche 

Quentin travaille sur la biodiversité et les interactions biotiques et fonctionnelles dans des sols fortement anthropisés

Je suis tombé amoureux de la recherche, des sciences expérimentales et de la biologie de l'environnement. Ça tombait sous sens de m’engager dans une thèse. Pouvoir répondre à des questions que peu de gens se sont posées, pousser la réflexion dans ses retranchements et rencontrer des personnes parlant de leurs travaux, c'est pour toutes ces raisons que je fais une thèse. Le sujet me plaisait énormément et m'a donné encore plus envie de poursuivre en doctorat.

Mickael travaille sur La nouvelle économie du droit pénal

Ma thèse me donne l'occasion de participer à un objectif scientifique qui me dépasse, l'occasion de travailler efficacement en ne comptant que sur mes propres capacités et aussi, à travers mon sujet, l'occasion de revenir sur mes propres erreurs passées, commises pendant mes années lycée.