Factuel est allé à la rencontre d’Emilie EL OUDGHIRI, Chargée d’Etudes Qualité INFRA+, afin qu’elle nous présente ses missions, son parcours et les futurs projets dans le cadre de la démarche qualité des infrastructures de recherche.
Quelles sont vos principales missions en tant que Chargée d’Etudes Qualité ?
Je suis chargée d’études qualité pour le programme INFRA+, qui s’inscrit dans le cadre de I-SITE LUE (Lorraine Université Excellence). Il est destiné à promouvoir et faire rayonner les infrastructures de recherche, ou plateformes, du site lorrain. Cela passe notamment par la mise en qualité de ces infrastructures et c’est là que j’interviens. Je les accompagne dans la mise en place d’une démarche qualité au sein de leur structure, qui va leur permettre de réfléchir puis mettre en place une organisation de travail optimale. L’accent est mis sur la traçabilité et la formalisation des pratiques, la finalité étant bien sûr de pouvoir garantir la fiabilité des résultats produits.
Le programme INFRA+ étant une porte d’entrée vers les plateformes, mes missions se sont diversifiées, et aujourd’hui une de mes tâches est de les informer des différents services proposés par l’UL, tels que l’entrepôt de données DOREL, l’inventaire des équipements réalisé par la DBF (Direction du Budget et des Finances), ou encore l’élaboration d’un plan de gestion de données de structure. Nous organisons également des séminaires, qui permettent de favoriser les échanges et les rencontres entre les différentes plateformes du site.
Quel a été votre parcours ?
J’ai d’abord effectué des études de droit. Après ma licence, j’ai travaillé plusieurs années dans le secteur privé, notamment comme assistante juridique en droit des affaires, mais aussi comme assistante commerciale et RH. J’ai ensuite repris mes études, car je souhaitais évoluer professionnellement, d’autant que le domaine de la qualité m’attirait depuis plusieurs années. J’ai ainsi suivi la licence professionnelle « animateur qualité », dispensée par l’IUT Nancy-Brabois, puis j’ai continué avec le Bac+5 « Manager des risques », tout ceci en alternance.
La qualité est un domaine transverse, qui exige de comprendre un système dans son ensemble. Heureusement, mes expériences passées m’aident à avoir une vision macroscopique des choses.
La difficulté de mon métier est que je rencontre des infrastructures de recherche aux domaines et thématiques très variés, qui peuvent aller de la mécanique des roches à l’analyse biologique, en passant par l’agronomie, la microscopie ou encore la recherche clinique. Cela demande une vraie souplesse intellectuelle et une grande curiosité, d’autant plus que je ne viens pas des sciences dites « dures ». Mais je suis toujours heureuse de découvrir de nouveaux sujets, et les structures que je côtoie sont, elles, toujours heureuses de présenter leur métier.
Quels sont les futurs projets et ambitions d’INFRA+ sur les années à venir ?
Le programme INFRA+ est une véritable porte d’entrée vers les plateformes. C’est pour cela que de plus en plus, nous faisons le relais entre elles et les différents services de l’UL. Ainsi, nous informons les plateformes sur des outils tels que l’entrepôt de données DOREL, la possibilité de se faire accompagner pour établir un plan de gestion de données de structure, le travail réalisé par les inventoristes, etc. Actuellement, un de nos challenges concerne la métrologie. Il y a un vrai besoin au sein des plateformes, et nous faisons en sorte de trouver des solutions à leur proposer.