Le Baromètre lorrain de la science ouverte s’enrichit !

 
Publié le 14/04/2021 - Mis à jour le 5/01/2023

Au printemps 2020, l’Université de Lorraine annonçait la parution de la toute première déclinaison à l’échelle établissement du Baromètre français de la science ouverte. Depuis, de nombreux établissements lui ont emboîté le pas, tels qu’Evry, Paris-Saclay, l’UVSQ, Strasbourg, Rennes-1 ou encore Brest. Un an après, découvrez la nouvelle version du Baromètre lorrain, qui s’enrichit de nouveaux graphiques sur la science ouverte.

Au-delà des publications : suivre les dépenses d’APC et quantifier l’accompagnement des chercheurs à la science ouverte

Le libre accès aux publications n’est pas le seul aspect de la science ouverte. Afin de disposer d’indicateurs plus globaux, le nouveau Baromètre lorrain propose à présent des graphiques sur les dépenses d’APC, qui rendent compte d’une explosion très nette des coûts estimés à l'échelle du site lorrain. Une comparaison entre les dépenses réelles (issues du logiciel comptable SIFAC) et les dépenses théoriques (issues du Web of Science), permet d’appréhender la complexité des frais d’APC.

La formation des doctorants et enseignants-chercheurs à la science ouverte est elle aussi quantifiée, afin de mesurer les efforts de sensibilisation à ces thématiques réalisés par les personnels d’appui à la recherche. La formation des doctorants, l’accompagnement au plan de gestion de données ainsi que le soutien à la diffusion dans le portail HAL-UL font ainsi l’objet d’un suivi.

Quel bilan sur l’ouverture des publications ?

Depuis l’année dernière, on constate que la progression de l’accès ouvert aux publications va dans le bon sens. Les publications de l’année 2019, ouvertes à seulement 47,5% l’année dernière, le sont à présent à 52,9%. Il reste néanmoins encore des efforts à mener pour faire progresser ce taux d’un point de vue global. En effet, d’autres établissements affichent des taux d’accès ouvert aux publications plus importants.

C’est au niveau des disciplines que les indicateurs sont les plus intéressants, par exemple dans le domaine de la chimie : de 29,7% seulement de publications ouvertes en 2018, on passe à 43,2% de publications ouvertes en 2019, ce qui représente un très net progrès.

Une nouveauté est à souligner dans cette version 2 du Baromètre lorrain : la présence d’un graphique sur les plateformes d’archives ouvertes les plus représentées au sein du corpus, ce graphique ayant été ajouté dans le Baromètre national. On peut constater une large domination de HAL, à 55,6%.

A l’avenir, une amélioration notable du Baromètre sera la prise en compte des données de la recherche et des logiciels dans le suivi de l’ouverture de la science.