Même si elle est fréquemment sous-estimée, la dimension humaine et managériale est fortement présente dans l’industrie du futur. En effet, sans l’adhésion des salariés, pas de transition. On voit ainsi de nouvelles offres émerger dans les cabinets d’ergonomie, autour des notions d’analyse des pratiques professionnelles, de souffrance au travail, de management.
L’analyse des pratiques, initialement développée dans les secteurs sociaux, médicosociaux et sanitaires, visait alors à réfléchir collectivement aux pratiques des accompagnants. Par extension, il s’agit désormais de prendre, toujours en groupe, du recul sur les pratiques quotidiennes liées à un métier, pour mutualiser les savoir, savoir-faire et savoir-être de l’équipe, et développer des stratégies communes de réflexion.
Le pendant de cette démarche est, auprès des personnes en situation de management, celle de la supervision, qui permet d’accompagner les managers dans leurs tâches. On s’inscrit alors dans une démarche d’amélioration continue.
Ces nouvelles offres s’accompagnent également de travaux effectués sur le plaisir et/ou la souffrance au travail. Cette préoccupation, relativement récente, est à mettre en lien avec l’attente croissante, notamment dans les jeunes générations, de retrouver « du sens au travail », de se reconnaître dans son activité professionnelle. Mais elle s’inscrit également dans la préoccupation – pour le coup très liée aux problématiques de l’industrie du futur – d’accompagner efficacement les transitions en cours dans les entreprises.
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