4L Trophy | Sur les traces de l’équipage 780 [2/4]

 
Publié le 16/02/2017 - Mis à jour le 5/05/2023

CARNET DE ROUTE //Top départ pour le raid 4L Trophy. Après une escale à Biarritz, village étape du raid humanitaire, nos binômes lorrains ont pris la route jeudi 16 février vers la première véritable étape de la course.  Direction l’extrême sud de l'Espagne et Algéciras, port d’embarquement vers Tanger en passant par la ville de Salamanque.

ZOOM SUR LES "TROPHISTES" LORRAINS...

Faisons la connaissance de notre second équipage composé d'Aline Carrier et Amandine Schahl, toutes deux étudiantes à l'école nationale supérieure en génie des systèmes et de l'innovation (ENSGSI).

Vous partez avec qui dans ce périple de 6.000 km ? Vous vous connaissiez avant ?

Nous nous connaissions avant, nous sommes dans la même promotion depuis 3 ans à l’ENSGSI.

Est-ce votre premier 4L Trophy  ?

C’est une grande première, notre premier 4L Trophy à toutes les deux !

Qu'est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure sportive et humanitaire ?

L’aspect humanitaire du projet, l’aventure et la soif de liberté.

Quel âge à votre monture et où l'avez-vous trouvé ? Vous a -t-il fallu beaucoup de temps pour remettre en état votre véhicule ?

Notre 4L a 10 ans de plus que nous !! Elle a donc 32 ans. Nous l’avons trouvée chez un passionné qui faisait du tri, à un moment il avait 23 4L dans son jardin ! Il nous a fallu presque 1 an pour la remettre en état, nous avons fait des gros travaux dessus (changement de châssis) et l’avons remontée de A à Z ! Nous n’étions pas forcément passionnées de mécanique et de sport, ce sont des domaines que nous découvrons.

Comment vous préparez-vous à l’aventure ? 

Pendant cette année de préparation, nous avons cherché des sponsors pour trouver du financement, nous avons également pris des cours de mécanique avec le garagiste qui nous aide pour la mécanique. Pour le reste ce sera de l’improvisation !

Comment pendant ces dernières semaines, avez-vous concilié vos études et votre préparation ?

Nos nuits sont de plus en plus courtes ! Cela demande de l’organisation !

Parlons un peu du financement : Qu'est-ce qui a été le plus dur dans cette phase de préparation ? 

Le plus dur a été de trouver des sponsors pour nous aider dans notre aventure. Nous avons engagé beaucoup d’actions (marchés aux puces, bourse aux livres, organisation d’un marché de Noël …) pour gagner du financement et ça prend énormément de temps ! La difficulté été donc de faire toutes ses actions et de s’occuper de la voiture en parallèle.

Pour cette mission, quel type de matériel humanitaire emmenez-vous ?

Nous emmenons des fournitures scolaires et sportives ainsi que du matériel médical.

Enfin qu'attendez-vous de cette aventure ? Avez-vous des appréhensions une fois dans le désert ?

Ce que nous attendons de cette aventure c’est : découvrir un autre pays, vivre une expérience forte en émotion en faisant un beau geste, vivre un dépaysement, participer à un grand évènement avec une forte valeur de solidarité entre les participants. Nos principales appréhensions seraient l’orientation et les soucis mécaniques.

COMMENT SUIVRE LES PIKACHUS DU DESERT DURANT LA COURSE ?