Découvrez le club ORION " Culture et Politique "!

 
Publié le 11/03/2024 - Mis à jour le 12/03/2024

Témoignage d'Eleanor Parkin-Coates et de David Papotto, doctorants porteurs du club ORION " Culture et Politique ".

Factuel : Pouvez-vous nous présenter votre club ORION " Culture et Politique " ?

Eleanor Parkin- Coates : Notre club porte sur la culture et la politique et regroupe des membres de diverses spécialités. Que ce soit art du spectacle, langues et cultures étrangères ou autre encore. Mon laboratoire porte plus spécifiquement sur des recherches du domaine culturel anglophone. Deux autres doctorants nous aident à organiser les séances.

David Papotto : Mon laboratoire se situe à Metz, dans la branche littéraire. Je suis le deuxième doctorant manageur du club. J’apporte aussi un soutien littéraire aux membres du club.

Eleanor : Notre club est unique. Il n’y en a pas d’autres sur Metz et Nancy qui soient centrés sur la recherche en rapport avec les sciences humaines. Il a été lancé en octobre 2023. Nous tentons de lui construire une identité propre et pour le moment nous avons déjà eu quatre séances. On peut aussi s’inscrire au club tout au long de l’année. Il n’y a pas de dates limites.

David : Nous sommes les premiers à avoir commencer un club sur ces thématiques. Pour nous rejoindre il n’y a pas de prérequis : la seule véritable condition est d’être au moins en L2. Ensuite, il faut avoir une connaissance en lien avec le club, donc culturel et politique. Il faut être capable développer les questions que l’on retrouve un peu partout dans les sciences sociales. Une autre mission du club est de montrer aux étudiants que même en sciences humaines, la recherche existe et c’est une possibilité en fin d’études supérieures. La recherche est une aventure enrichissante !

Eleanor : Le but de notre club est surtout de sensibiliser les étudiants à la recherche. La recherche en sciences humaines n’est pas évidente à concevoir pour tout le monde. Nous voulons aussi les encourager à assister à des journées d’étude et de communication.

Factuel : Quelles seront les activités du club ?

Eleanor : Les trois premières séances de notre club furent des séances d’introduction. Nous avons interrogé le lien entre culture et politique autres disciplines. Pendant la seconde séance, un professeur du Royaume-Uni a réalisé une communication autour de l’un de ses sujets de recherche aux membres. La troisième séance, quant à elle, était une séance animée sur les recherches par l’une de nos doctorantes animatrices. 

David : La quatrième séance fut une autre séance-communication. A partir de février, l’organisation des séances sera davantage à l’initiative des étudiants membres du club. Ils vont présenter un travail fait hors des séances du club, même si tout n’est pas encore bien délimité. Nous avons un membre qui veut faire son travail d’archive au Royaume-Uni. Le club tente donc de financer son projet.

Eleanor : La recherche d’archive de cet étudiant est en lien avec le sujet de son mémoire de master et cela sera très utile pour le club grâce à l’aspect politique et culturel derrière sa thèse.

Factuel : Les sujets de recherche des doctorants porteurs de clubs sont en lien avec les activités du club. Sur quoi porte votre thèse ?

Eleanor : Ma thèse se porte sur la civilisation britannique, donc elle a un aspect historique. J’étudie George Cruikshank, connu pour avoir illustré Oliver Twist. Mais, il a fait plus que de l’illustration. J’étudie sa trajectoire intellectuelle : était-il un artiste ou un véritable intellectuel?

David : Quant à moi, mon sujet de thèse n’a pas de lien direct avec le club. Je travaille sur l’étude du désir dans les autobiographies de la fin du XVIIIème siècle. Autour de la période de la révolution française, je me suis rendu compte qu’un grand nombre d’écrivains ont décidé d’écrire leurs vie en incluant les aspects les plus intimes. Ces textes sont centrés sur les passions amoureuses et les plaisirs charnels. Je m’interroge sur la cause d’un tel choix thématique, et les moyens mis en œuvre pour le traiter. Avant cette époque, les genres étaient bien délimités. Les mémoires n’étaient pas aussi intimes et sur le côté il existait des romans érotiques.

Eleanor : Si vous voulez plus d’informations ou êtes tous simplement curieux, vous pouvez nous joindre ici :