Ludovic Vauthier et Emilien Schall, 2 porteurs de clubs ORION à MT180 !

 
Publié le 15/02/2024 - Mis à jour le 26/02/2024
mt180 orion

Le concours Ma thèse en 180 secondes lance le défi à 11 doctorants finalistes de monter sur scène pour partager leurs recherches. Rencontre avec Ludovic Vauthier et Emilien Schall d'entre eux, porteurs des clubs étudiant.es chercheur.es ORION Biomolécules et Mat&Met.

Factuel : Pourriez-vous me parler de votre sujet de recherche ?

L.Vauthier : Mon sujet de thèse se porte sur les micro-organismes. D’un côté nous avons les bactéries qui vont produire de l’hydrogène. Collecter l’hydrogène permet de le transférer à d'autres micro-organismes, appelées archées, vont réaliser une bio méthanation: c’est-à-dire une réaction hydrogène+CO2 pour fabriquer du méthane. Le but de ma thèse est de réussir à produire du gaz naturellement sans passer par des ressources fossiles. L’objectif, sur le plus long terme, est que ces bactéries utilisent les déchets de l’industrie alimentaire pour leur croissance et donc aussi leur production d’hydrogène. Pour le moment, des tests sont faits sur ces bactéries avec du glucose afin d’évaluer leurs performances, combien de sucre ont elles besoin, à quelle vitesse une souche bactérienne se multiplie et surtout quelle souche est la meilleure.

E.Schall : L’objectif de ma thèse est de comprendre les différentes propriétés de la peau, principalement dans le cas d’une personne brûlée. En fonction de son élasticité, son hydratation ou encore le passage de l’électricité à travers les différentes couches de la peau, on n’aura ni les mêmes réactions ni les mêmes résultats. Entre une personne avec des brûlures de premier et de troisième degré, les différences sont déjà importantes à prendre en compte pour pouvoir les traiter correctement. Sinon, il y a aussi un aspect d’ingénierie dans mes recherches. Je suis en train de mettre au point un dispositif médical qui pourra me permettre d’analyser plus efficacement ces données. Mais, cela reste confidentiel. Je ne suis donc pas dans la mesure d’en dire plus à l’instant.

Factuel : Vous portez un club étudiant.e-chercheur.e ORION, qu’est ce que votre participation au MT180 apporte à votre club ?

L.Vauthier : Cela a des bénéfices dans les deux sens. Dans mon club il y a différents niveaux d’étudiants, donc vulgariser mes propos est un exercice que je faisais déjà. Inversement, ma participation à MT180 m’a apporté d’autres éléments qui me permettent de vulgariser et m’exprimer mieux qu’avant.

E.Schall : Ma participation à la MT180 apporte beaucoup à mon club. Cela nous permet d’avoir un moment convivial et éducatif en discutant de l’événement. On prévoit d’ailleurs de faire assister les membres du club à la finale en février. Ensuite, la médiation scientifique à sa part dans notre club, donc c’est très utile dans les deux sens.

Factuel : Vous entraînez-vous avec les membres de votre club ORION ?

L.Vauthier : Non, que ce soient ceux du club ou du laboratoire, et ce pour éviter d’avoir des biais. Les membres du club et du laboratoire auront des notions que le grand public n’aura pas. Le discours doit pouvoir être adapté.

E.Schall : Je n’en ressens pas le besoin, même s’il est vrai que ça aurait pu être intéressant. Je préfère travailler de mon côté et bien réviser à voix haute, car j’ai une mémoire sonore. Aussi, au club, on n’a pas les mêmes emplois du temps et on ne peut pas tous être sur Nancy au même moment. Oui, il y a bien la possibilité de le faire par visio-conférence mais ce ne serait pas aussi agréable. Je compte tout de même réciter ma thèse devant les membres du club avant l’épreuve.

Factuel : Souhaitez-vous faire de la médiation scientifique votre métier ?

L.Vauthier : Cette formation est très intéressante mais je ne voudrais pas en faire mon métier seul. J’aime faire des expériences au laboratoire. L’idéal dans mon cas serait de continuer à faire mes recherches tout en pouvant en discuter. Je ne me ferme aucune porte, par contre. Il y a beaucoup de postes qui ne sont pas simples à obtenir. Voilà ce qui est bien avec ORION. Avec ORION, il y a toujours cette liaison entre la médiation et la recherche.

E.Schall : Je l’ai considéré mais pour l’instant je ne suis pas encore décidé. Dans l’idéal, j’aimerai pouvoir voyager pour discuter de ma thèse et la faire découvrir aux autres. Mais, tout en continuant à faire des recherches en même temps.

Rendez-vous le jeudi 22 février 2023 à 18h30 sur le Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy à l’espace Déléage, pour la finale régionale du concours Ma Thèse en 180 secondes, édition 2024. Découvrez les portraits des participants sur ce lien.

Découvrez les clubs ORION