[Prix littéraire Frontières] Découvrez la lauréate de la 3e édition !

 
Publié le 9/03/2023 - Mis à jour le 4/03/2024
Dima Abdallah

Le 7 mars 2023, les membres du jury du prix littéraire "Frontières - Léonora Miano" se sont prononcés en faveur de l'autrice Dima Abdallah pour son roman Bleu nuit paru aux éditions Sabine Wespieser.

L’Université de Lorraine en collaboration avec l'Université de la Grande Région remettra le prix littéraire « Frontières » Léonora Miano à Dima Abdallah le samedi 15 avril 2023 à 14h, dans le cadre du Festival « Livre à Metz – Littérature et Journalisme ». Pour assister à la remise du prix, l'inscription est obligatoire avant le 4 avril (u2l.fr/15avril2023).

Initiative universitaire inédite, ce prix littéraire est né grâce à deux laboratoires de l'Université de Lorraine, le Centre de recherche sur les médiations (CREM) et le Centre de recherche en géographie LOTERR, avec l'appui des bibliothèques universitaires. Ce prix articule donc naturellement géographie, littérature et communication interculturelle.

Qui est Dima Abdallah ?

Née au Liban en 1977, Dima Abdallah vit à Paris depuis 1989. Mauvaises Herbes, son premier roman, paru chez Sabine Wespieser éditeur en 2020, a été très remarqué et a révélé le talent d’une auteure dont Bleu nuit confirme la vigueur et la singularité.

Présentation du roman Bleu nuit :

"Je marche sur un fil. Je suis le funambule sur le fil tendu au-dessus des abysses de la mémoire. Il ne faut pas que je tombe. Je suis sur le fil qui menace de rompre au moindre faux pas." Pendant des années, l’auteur de cet intense monologue est parvenu à tenir en laisse ses souvenirs. Tétanisé à l’idée d’affronter le monde extérieur, celui qui était devenu journaliste vit cloîtré dans son appartement, tout en parvenant à donner le change à sa rédaction. Un appel téléphonique fait basculer son existence : Alma, la seule femme qu’il ait aimée, vient de mourir. Le lendemain de son enterrement – auquel il s’avère incapable de se rendre –, il sort enfin de chez lui, décidant de vivre dans la rue après avoir jeté ses clefs dans une bouche d’égout.