Bravo à Adrien Koslowski qui a récemment soutenu sa thèse de doctorat : « L’enseignement Technologique Transversal chez les enseignants de Sciences de l’Ingénieur issus de différentes spécialités : étude de cas à propos du concept d’énergie ». Enseignant au Lycée polyvalent La Briquerie de Thionville et chargé de cours à l’IUT de Thionville-Yutz, c’est le 1er ancien étudiant diplômé du Master MEEF Second degré « Enseignement Technologique Professionnel » de l’INSPÉ de Lorraine à devenir docteur. Sa thèse était dirigée par Ludovic Morge (Université Clermont Auvergne) et Antonietta Specogna (Université de Lorraine). Le jury (Pascale Brandt-Pomares, Katia Kostulski, Corinne Marlot, Guillaume Serres, Abdelkarim Zaid et ses directeur.trice de thèse) a salué la qualité du travail, la richesse méthodologique et la constance du candidat.
Les travaux de recherche de ce nouveau Docteur se base sur l’établissement de différents critères de flexibilité professionnelle lors du changement de prescription en 2011 par les enseignants de Sciences Industrielles de l’Ingénieur et sur la comparaison des méthodes de modélisation de l’énergie entre la Technologie et les Sciences Physiques. La méthodologie utilisée dans la thèse est basée sur l’analyse de cinq types de données d’analyse : le recueil des difficultés à enseigner des savoirs spécifiques, le recueil des difficultés spécifiques à l’enseignement de l’ETT et les raisons de ces difficultés, des enregistrements des interactions entre les enseignants et les modélisations des enseignants lors d’une simulation de séance, le recueil des difficultés de compréhension des savoirs relatifs à l’énergie des élèves et le recueil des difficultés potentielles en ETT des élèves. Les résultats montrent que les enseignants ne déclarent pas les mêmes niveaux de difficultés pour enseigner l’énergie en fonction de leur spécialité. Les élèves de STI2D déclarent des niveaux de difficultés variables vis-à-vis de l’apprentissage de l’énergie en ETT.
Les Professeurs Brandt-Pomares et Zaïd ont reconnu chez Adrien Koslowski ce qu’ils ont nommé être « un vrai technologue ».
