A l'occasion de ses 15 ans, l'Incubateur Lorrain invite 15 start-up à témoigner. Toutes ces sociétés ont en commun de valoriser des travaux de recherche par la création d'entreprise innovante. Leurs équipes seront réunies le 15 septembre prochain à la CCI 54 à Nancy à partir de 17h00 pour présenter leurs activités.
Vous pourrez notamment échanger avec les chercheurs à l'origine de chacune d'entre elles.
Vous avez pu découvrir les sociétés présentes à l’espace « multimédia » (Sailendra, Insydelabs et Starburst Computing), à l’espace « mobilité » (Ozcar, Alérion et Bluenovia), à l’espace « services innovants » (Myrissi). Découvrez maintenant celles de l'espace "biotechnologies".
Créée en janvier 2012, BIOLIE est une société de biotechnologie blanche innovante qui exploite une technologie d’extraction enzymatique aqueuse développée au sein du Laboratoire d’Ingénierie des Biomolécules de l’Université de Lorraine.
Le procédé développé permet de supprimer totalement l’usage de solvant organique, l’extraction se faisant alors uniquement par l’eau. La solution permet de valoriser tous les produits issus de son procédé (huiles, phases aqueuses et fractions solides) dans un concept de bioraffinerie à travers une offre commerciale complète : validation et optimisation technologique, scale-up industriel et lots pilotes et production des ingrédients demandés. BIOLIE conçoit, développe et produit des ingrédients naturels (huiles, actifs et protéines) pour les industries cosmétiques, nutraceutiques et alimentaires grâce à sa technologie brevetée.
Après l’industrialisation de sa technologie innovante par la mise en place d’un outil industriel flexible et réactif en 2014 et le lancement de sa première gamme d’ingrédients actifs pour le marché de la cosmétique en janvier 2015, BIOLIE arrive à une nouvelle étape de son développement et souhaite passer du statut de start-up à celui de PME innovante en multipliant de manière significative son chiffre d’affaires. Fort du succès de sa première gramme d’ingrédients naturels en cosmétique, BIOLIE souhaite accentuer son développement commercial en France et à l’export par la signature d’accord de partenariats.
BIOLIE, qui a pour ambition d’être identifiés comme une des alternatives les plus pertinentes d’extraction dite « verte », envisage de s’entourer des compétences nécessaires à court terme pour organiser et consolider sa structure de fonctionnement.
Venant de clôturer une levée de fonds d’1M€, l’objectif de BIOLIE pour 2015 est de porter ses efforts de Recherche et Développement à la sortie d’une gamme d’ingrédients naturels destinés au marché de la nutraceutique.
Depuis 8 ans, Microhumus propose des prestations de conseil et d’ingénierie dans le domaine de l’amélioration des sols agricoles, de la restauration des sols dégradés (urbains, industriels, désertiques) et de la phytoremédiation (gestion de sites et sols pollués). La société exploite une technologie d’analyse unique développée au sein du Laboratoire Sols et Environnement.
L’entreprise, qui emploie 4 salariés permanents et 5 consultants, compte parmi ses clients, des bureaux d’études généralistes en environnement et des industriels en France et à l’étranger (Veolia, Total, Colas, EDF …).
Après s’être développée sur le secteur des sols agricoles et des composts, l’entreprise est depuis un an l’une des entreprises référentes dans le domaine de la phytoremédiation (sélectionnée par l’Innovation Book Pollutec 2014) et propose en particulier une innovation majeure pour la préservation de l’environnement, la prestation SubsTer®. SubsTer® est une prestation d’ingénierie de formulation de terre de substitution qui permet de préserver les ressources non renouvelables que sont les terres agricoles tout en valorisant les stériles de carrière, un matériau sans débouché commercial à ce jour. Microhumus s’est fixé pour 2015 de mettre en place un réseau national de carrières proposant du SubsTer® ainsi que de signer 2 chantiers d’envergure en phytoremédiation.
La société PAT a été fondée en 2005 à Nancy par Jean-Paul Fèvre, qui s’est associé à deux chercheurs de l’Université de Lorraine (Pr. Frédéric Bourgaud et Pr. Eric Gontier) pour exploiter une technologie issue de l'INPL-INRA : PAT plantes à traire®.
L’idée de départ était de cultiver des plantes hors-sol pour exploiter les molécules des racines. Ce procédé nouveau, breveté en 1999, fonctionnait alors à l’échelle laboratoire pour cultiver des plantes dans un milieu aqueux et permettait d’avoir déjà de grandes racines et un accès direct à la partie racinaire. Aujourd’hui, PAT est spécialisée dans l’identification, l’optimisation et la production de biomolécules rares à partir des végétaux, à destination des grands groupes prestigieux de la cosmétique, la parfumerie, la pharmacie et l’agrochimie et s’appuie sur une équipe de plus de 35 personnes.
Rappelons quelques grandes dates dans la vie de la société :
- entrée sur le marché ALTERNEXT en avril 2015 (ALPAT, levée de 7,5 M€ de fonds, portefeuille de 5000 actionnaires
- un premier actif commercialisé au niveau mondial depuis 2013 (actif cosmétique anti-âge issu de la technologie des « plantes à traire »)
- acteur dans plusieurs projets collaboratifs d’envergure (SmartCell en 2009, BioProLor en 2010, TerpFactory en 2014)
- signature d’une convention de partenariat avec BASF et le Conseil régional de Lorraine en mai 2015
La société ne compte pas en rester là et s’est fixée de nombreux objectifs. Elle envisage notamment de développer ses ventes en France et à l’export en diversifiant ses produits issus de la technologie des « plantes à traire ». Elle souhaite également augmenter la capacité de recherche sur de nouvelles espèces avec la technologie des « plantes à traire », grâce à l’établissement d’une serre aéroponique sur l’Ile de La Réunion. Enfin, PAT va développer son portefeuille de clients pharmaceutiques grâce aux découvertes de molécules naturelles fortement actives produites par la technologie PAT plantes à traire®, et à la production de protéines thérapeutiques par la technologie PAT Friday®.