L’Université de Lorraine a l’honneur d’accueillir Juliet Mitchell, professeure émérite de psychanalyse théorique et d’études sur le genre à l'Université de Cambridge, pour lui remettre le titre de Docteure Honoris Causa lors d’une cérémonie lundi 23 janvier à Metz.
À l'occasion de sa venue, le CREM et l'Université de Lorraine ont voulu mettre en avant sa thématique de recherche : le féminisme et le genre, en organisant en janvier de nombreuses manifestations.
Découvrez toutes les actions prévues sur le campus du Saulcy !
Happening féministe « Femmes, Livres, Liberté »
> Du 16 au 24 janvier
Le CREM organise avec des étudiants un happening féministe dans le hall de l'UFR ALL-Metz intitulé "Femmes, Livres, Liberté". Au programme : des lectures, un atelier Broderie féministe, des jeux et un stand rassemblant les ouvrages de Juliet Mitchell mais aussi de d'autres féministes.
Le mot « féminisme » est employé pour la première fois dans son sens actuel par...
— Université Lorraine (@Univ_Lorraine) January 23, 2023
Cérémonie de remise des insignes et titre de docteur honoris causa
> Lundi 23 janvier
Lundi 23 janvier à 15h, suivez en direct la cérémonie de remise des insignes et titre de docteur honoris causa au professeure Juliet Mitchell. Cette cérémonie sera suivie d'une conférence en anglais de Juliet Mitchell intitulée : "Féminisme, études de genre et psychanalyse".
Le titre de docteur honoris causa un titre honorifique décerné par une université ou une faculté à une personnalité éminente.
Conférence-débat « La place des Gender studies dans la recherche universitaire »
> Mardi 24 janvier
Rendez-vous le 24 janvier de 15h à 17h à la salle A208 de l'UFR ALL-Metz.
Qui est Juliet Mitchell ?
Née en 1940, Juliet Mitchell est Professeure émérite de psychanalyse théorique et d’études sur le genre de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni). Elle enseigne d’abord la littérature anglaise à l’université de Leeds puis de Reading avant de se former en psychanalyse. Parallèlement elle milite au sein du Women’s Liberation Workshop de Londres et co-édite la New Left Review. Son premier essai Women’s Estate (1971) est traduit en français dès 1974 par les éditions des Femmes sous le titre L’âge de femme, qui publieront également l’année suivante Psychanalyse et féminisme.