Factuel est allé à la rencontre de Jérôme Sterpenich, nouveau vice-président en charge des partenariats et de l’innovation à l'Université de Lorraine, afin d'en savoir plus sur son rôle et de découvrir les grands enjeux de la nouvelle vice-présidence.
Pouvez-vous présenter en quelques mots votre vice-présidence pour Factuel ?
Je suis en charge de la vice-présidence aux partenariats et à l'innovation. Cette vice-présidence a pour vocation de transférer les compétences en recherche de l'université vers le monde socio-économique. Les enjeux sont d’accompagner les entreprises qui sont face aux grands défis que notre territoire et notre économie doivent relever. Il s’agit en particulier des enjeux climatiques et environnementaux, économiques, de ré industrialisation du pays, de santé et d’indépendance énergétique. Chacun de ces grands défis peut être relevé à condition que les compétences en recherche et en innovation des universités et des établissements de recherche soient mises au service de notre tissu socio-économique et de nos territoires. Cela passe en particulier par la mise en relation des personnels de recherche et des entreprises, par la coordination des actions de recherche soutenues par les différents guichets, par une démarche proactive auprès des collectivités, par une animation des acteurs de la recherche pour davantage les sensibiliser à ces enjeux.
Quels sont les grands enjeux (et/ou le calendrier) à venir pour votre vice-présidence ?
Les chantiers sont multiples. D'une part, il s''agit à la fois de répondre aux demandes entrantes des entreprises en terme de R&D et de les placer devant les bons interlocuteurs, c’est-à-dire les personnels de recherche qui seront en mesure de répondre à leur problématique. D'autre part, nous devons aller au devant des acteurs du monde socio-économique pour leur présenter les compétences, les innovations qui sont nombreuses dans les laboratoires de l’université et qui doivent trouver des applications pour rendre nos entreprises plus compétitives et plus en phases avec les enjeux du moment. Ensuite, nous devons développer les synergies entre les différents outils dont dispose l'UL. Je pense en particulier à la filiale UL Propuls qui a vocation à réaliser de la prestation de service pour les entreprises, prestation qui est souvent la porte d'entrée pour des projets de recherche partenariale. Il y a bien sûr la fondation ID+ Lorraine qui attire les mécènes et permet de lancer des programmes de recherche ambitieux, souvent multi-partenaires. Enfin, il faut mettre en cohérence la politique partenariale avec les grands programmes et labels de l'université. Je pense en particulier aux programmes portés par LUE tels que SIRIUS et, bien entendu, au label Carnot.