Mardi 3 mai 2022, plus de 350 élèves des écoles élémentaires de Meurthe-et-Moselle étaient réunis à la salle des fêtes de Gentilly pour partager avec leurs camarades les connaissances scientifiques acquises en classe lors de séances d’enseignement menées par des étudiants de l’Université de Lorraine.Dynamique pédagogique en faveur des sciences
Initié en 1995 par le prix Nobel Georges Charpak, l’Accompagnement en Science et Technologie à l’École Primaire (ASTEP) - aujourd'hui rebaptisé dispositif « Partenaires scientifiques pour la classe, La main à la pâte » - est une action conduite au niveau national en collaboration avec l’Académie des sciences. Cette initiative propose de favoriser l’engagement des scientifiques, et notamment des étudiants, au profit des enseignants des écoles primaires et de leurs élèves.
Cet accompagnement existe depuis 1997 en Lorraine et est aujourd’hui supervisé par Delphine Champmartin, responsable du parcours MEEF « Sciences Physiques et Chimiques », sous la forme d’une unité d’enseignement (UE) libre pour les étudiants des filières scientifiques de l’Université.
Donner du sens à l’enseignement des sciences
L'objectif est d’aider un enseignant à construire et animer des activités scientifiques expérimentales séquencées en plusieurs séances courtes. Ces animations pédagogiques, conçues selon la démarche d’investigation, stimulent la curiosité, l'esprit critique et l'autonomie des élèves. Elles encouragent les élèves à s'interroger et à analyser le monde réel dans un contexte interactif. Cette méthode permet aux élèves d’assimiler des connaissances scientifiques en se les appropriant sous forme de maquettes, de stands et de posters imaginés pour l’événement de restitution « Ramène ta Science ! », qui réunit toutes les classes adhérentes.
L’opération « La main à la pâte » offre aux étudiants l’opportunité de se positionner en tant que référents scientifiques mais aussi facilitateurs. Le partage de ressources et de compétences permet à l’enseignant, souvent isolé, de gagner en confiance et en autonomie dans l’enseignement des sciences. 
D’autre part, ces interventions contribuent également à rendre les sciences accessibles au plus grand nombre et à susciter des vocations dès le plus jeune âge.