Le Baromètre français de la Science Ouverte a fait peau neuve en janvier 2022, proposant une nouvelle interface profondément repensée ainsi qu’une déclinaison spéciale pour le domaine de la santé. Le Baromètre lorrain de la Science Ouverte, première version locale de l’outil national sortie en 2020 et depuis reprise par de nombreux établissements, devait également se mettre à jour. C’est chose faite le jour même de la sortie du Baromètre national : > En savoir plus
Quels résultats ?
A la différence de la précédente édition du Baromètre lorrain, les indicateurs d’ouverture de la science à l’Université de Lorraine dépassent le niveau national, avec un score de 66% contre 62% au national. Il s’agit d’une très belle progression, de 15 points par rapport à l'édition 2021.
Cette progression est le résultat d’un accompagnement intensif des chercheurs, soutenu par une politique d’établissement ambitieuse.
Parmi les très nombreux nouveaux indicateurs offerts par ce que l’on peut appeler un véritable tableau de bord, on constate que les articles de revues sont davantage ouverts que les chapitres d’ouvrages (68% contre 38%). De même, les publications en anglais sont nettement plus ouvertes que les publications en français (67% contre 51%).
Du côté des disciplines, si les mathématiques restent le domaine scientifique dans lequel le taux d’accès ouvert est le plus important (plus de 82%), il faut noter l’exceptionnelle progression de la chimie, qui passe de 36% d’accès ouvert en 2019 à 61% en 2020.
On constate que plus de 40% des publications en accès ouvert ne disposent d’aucune licence de réutilisation, ce qui est un frein à la réutilisabilité des résultats de la recherche.
Les graphiques sur les archives ouvertes montrent que la plateforme HAL est sans conteste la plus utilisée (67% des publications 2020 archivées le sont sur HAL), mais que d’autres archives ouvertes telles que PubMed Central ou arXiv occupent également une place importante.
Les dépenses d’APC, détaillées dans des graphiques qui ne sont pas proposés au niveau national mais réalisés en local, bondissent, atteignant près de 140 000 € en dépenses réelles pour la seule année 2020 à l’Université de Lorraine.
Enfin, les formations à la Science Ouverte progressent nettement, avec de plus en plus de doctorants formés et de projets accompagnés à la gestion de leurs données de recherche.
Chaque graphique fait l’objet d’un commentaire que vous pouvez découvrir ici.
Quelle méthodologie ?
Pour réaliser ce Baromètre, le corpus de l’Université de Lorraine a été constitué en partant du portail HAL-UL, du Web of Science, de PubMed, de Lens.org et des données issues des paiements d’APC. Le détail du code est disponible à cette adresse.
La liste des DOI obtenus a été ensuite envoyée à l’équipe en charge du Baromètre français au Ministère. Après traitement, les graphiques ont pu être générés à partir du Baromètre national.
Les graphiques relatifs aux APC et aux formations ont quant à eux été réalisés sur Excel.
L’Université de Lorraine a participé à la méthodologie du Baromètre national, énoncée ici.