[Projection & Rencontre] À mots couverts : les multiples vérités d’une recherche filmée sur la criminalité génocidaire féminine du Rwanda

 
Date(s): 
Jeudi 14 mars 2024 - 18:00 - 20:00
Lieu(x): 
Campus Lettres & Sciences Humaines - Studothèque Athéna
23 boulevard Albert 1er Bâtiment J, salle 231
Nancy
Dans le cadre de son cycle de conférences intitulé "Quelle place pour l'audiovisuel dans les recherches en sociologie et en anthropologie ?" et animé par Marie-Pierre JULIEN (maîtresse de conférences en sociologie et anthropologie à l'Université de Lorraine), la Studothèque Athéna vous propose une rencontre avec Violaine BARADUC intitulée "À mots couverts : les multiples vérités d’une recherche filmée sur la criminalité génocidaire féminine du Rwanda".
 
La rencontre aura lieu le jeudi 14 mars à 18h à la Studothèque Athéna (CLSH - Bâtiment J, salle 231).
 
En 2022, Violaine Baraduc a soutenu un doctorat d’anthropologie sociale et visuelle à l’EHESS sous la direction de Jean-Paul Colleyn et Stéphane Audoin-Rouzeau : "Violences d’un autre genre. Ethnographier les mémoires criminelles des prisonnières génocidaires du Rwanda". Cette thèse s’est appuyée sur un film produit en 2014 avec Alexandre Westphal "A mots couverts : dans l’enceinte de la prison centrale de Kigali, huit femmes incarcérées témoignent". Le 2 novembre 2023, Violaine Baraduc a reçu le prix de thèse de l’AFEA pour un projet d’élaboration d’un livret pédagogique destiné aux professeurs du secondaire. Son ambition est de faciliter l’utilisation en classe du long métrage documentaire "À mots couverts", adossé à la recherche menée au Rwanda sur la participation des femmes au génocide perpétré contre les Tutsi en 1994.
 
Au cours de cette intervention, Violaine Baraduc propose de faire apparaître l’apport que le cinéma constitue pour la recherche, et dans une moindre mesure, celui que la recherche constitue pour le cinéma. À partir d’un court extrait du film, elle proposera une réflexion autour des différents statuts de la « vérité » dans un travail réalisé concomitamment aux procès des génocidaires et aux programmes instaurant l’unité des Rwandais. Sans perdre de vue cet objectif, elle essaiera de discuter également la question des publics, qui elle aussi interroge la « vérité » livrée par l’œuvre et ses personnages.
 
 
Entrée libre et gratuite !