Osez la recherche en STAPS - Rencontre avec Sophie ARBORIO

 
Publié le 25/09/2023 - Mis à jour le 26/09/2023

En cette semaine de la recherche, découvrez une série de portraits d'enseignant.e.s - chercheur.e.s de la Faculté des Sciences du Sport de Nancy.
Quelques mots pour saisir l'intérêt, la diversité et la richesse que propose la recherche en STAPS. 

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Sophie Arborio, enseignante-chercheuse en anthropologie sociale et anthropologie du corps et de la santé. Je suis rattachée au EA 3476 CREM Centre de Recherche sur les Médiations.

Quelles sont vos thématiques de recherche ? 

Je travaille sur les maladies et handicaps rares mais également sur les savoirs expérientiels, les récits de soi, la démocratie en santé et la médiation scientifique.

Pourquoi vous êtes-vous tournée vers la recherche ? Et pourquoi les STAPS ?

Le choix de la recherche s’est imposé comme une possibilité de compréhension différente et renouvelée du rapport à la réalité humaine. Les STAPS réunissent des apports de différentes sciences autour d’un objet commun, le corps, dans ses rapports à l’activité physique. Cette approche globale du corps en mouvement rejoignait mes thématiques de recherche en anthropologie du corps et de la santé.

Y a-t-il un sujet particulier sur lequel vous aimeriez mettre l'accent en cette semaine de la recherche ? 

À l’heure de l’anthropocène, le lien entre science et société nécessite d’être repensé afin de répondre, en particulier dans le monde de la maladie, à un objectif de démocratie en santé. À cet effet, le sport représente un vecteur intéressant qui permet d’allier les sciences à l’expérience corporelle des individus, dans un dialogue entre objectivité et subjectivité.

Si vous deviez donner un conseil (ou transmettre un message) aux étudiants en STAPS désireux de s'orienter vers la recherche, quel serait-il ? 

La recherche est une inclinaison de l’esprit orientée par la curiosité de comprendre le monde. Chacun y est immergé de par l’expérience de la réalité qu’il vit au quotidien ; devenir chercheur n’est qu’un approfondissement de cette propension naturelle de l’être humain à saisir ce qui l’entoure. Ce choix nécessite cependant une forme d’abnégation pour y parvenir, facilitée par l’enrichissement qu’il apporte tout au long de la carrière professionnelle.