[onsengage] Lutte contre les discriminations : un bilan sans compromis

 
Publié le 6/07/2020 - Mis à jour le 4/01/2023

La fin de l’année 2019-2020 est l’occasion pour la mission égalité-diversité-inclusion (EDI) de l’Université de Lorraine de faire le bilan de ses actions et de se projeter pour l’année à venir.

Une mission renforcée

La mission EDI s’attelle à la réduction des violences sexistes et sexuelles (VSS) et des discriminations principalement fondées sur le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique, le handicap et l’apparence physique. Elle rassemble au sein de deux réseaux, pour les personnels et pour les étudiant.e.s, les personnes intéressées par ces thématiques et désireuses de s’investir dans la mise en œuvre d’actions ou d’évènements que la mission EDI peut accompagner. Ces réseaux sont aussi un lieu de partage d’informations et d’incubation de projets.

En décembre 2019, l’Université de Lorraine a réaffirmé son engagement pour la diversité et sa volonté de lutter contre toutes les formes de discriminations en signant la charte de la diversité avec huit de ses partenaires.

Depuis janvier 2020, la mission a été renforcée avec le recrutement d’un chargé de projets, Isaac Tchara, afin de mener des actions en direction des étudiant.e.s, dans le but de les sensibiliser et de les former à la prévention et à la lutte contre les discriminations. Il est également chargé de mailler le territoire afin d’implanter des cellules EDI constituant des relais de mise en œuvre d’actions sur les différents sites de l’université.

Former et sensibiliser à la non-discrimination

L’un des principaux enjeux de l’établissement est de promouvoir la culture du vivre ensemble et le respect de tout un chacun. A cet effet, de nombreuses actions de sensibilisation ont été menées en lien avec plusieurs composantes de l’université. Les délégué.e.s d’année de l’UFR Sciences humaines et sociales - Metz, les étudiant.e.s de l’IUT d’Epinal et du campus Lettres et sciences humaines de Nancy ont ainsi pu participer à des représentations de théâtre-forum en février 2020 abordant les VSS, le racisme ou encore les LGBTphobies.

Si le confinement a limité le nombre de formations proposées au catalogue de la formation des personnels, l’offre sera reconduite, voire élargie, pour 2020-2021.

A l’occasion des principales dates du calendrier de l’EDI, la communauté universitaire s’est investie dans différents événements. Ainsi, l’exposition Féminicide a circulé sur différents campus à l’occasion de la journée mondiale pour l’élimination des violences faites aux femmes du 25 novembre 2019. L’exposition Perspectives, dans quel monde veux-tu vivre ?, organisée par le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) suite à des ateliers à la Maison des étudiants de Metz, a quant à elle vu le jour pour la semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme du 21 mars 2020. Enfin, à l’occasion de la journée des droits des femmes du 8 mars 2020, une série d’événements  ont promu l’égalité entre les femmes et les hommes.

Pour assurer une meilleure lisibilité et visibilité des actions EDI, un environnement graphique spécifique a été créé en mai 2020. Il a été révélé à l’occasion de la journée de lutte contre l’homophobie et la transphobie du  17 mai. Les réseaux sociaux ont ainsi relayé une campagne de communication autour de la LGBTphobie. Le logo de l’Université de Lorraine a également arboré les couleurs du drapeau arc-en-ciel à l’occasion de la marche des fiertés, fin juin.

Un dispositif d’alerte contre les VSS étendu aux discriminations

Depuis le printemps 2018, l’Université de Lorraine a mis en place un dispositif d’alerte destiné à traiter toutes les formes de harcèlement sexuel pouvant survenir au sein de l’établissement. A partir de septembre 2019, le dispositif s’est étendu aux autres formes de discriminations. Il s’adresse à la fois aux personnels, doctorant.e.s et étudiant.e.s victimes ou témoin de harcèlement sexuel ou de discrimination.

L’Université de Lorraine les encourage à contacter le dispositif d’alerte via l’adresse mail :

ou la ligne dédiée 06 38 97 73 91. La psychologue du travail ou la déléguée aux relations de travail répondent à ces appels en toute confidentialité et proposent un premier entretien en vue de recueillir les faits et établir la suite de la procédure.

Une mission EDI en évolution permanente

Créée en 2013, la mission égalité entre les femmes et les hommes s’est ouverte plus largement aux autres discriminations en 2015 en devenant la première mission égalité – diversité dans une université française. Aujourd’hui, en phase avec l’évolution européenne de ces politiques, l’inclusion vient compléter cet intitulé en insistant sur l’intérêt d’accorder une véritable place à chacun, quelle que soit sa différence.

A ce jour, la mission EDI est animée par un vice-président égalité-diversité qui coordonne le dispositif d’alerte harcèlement sexuel – discrimination et les actions de promotion de l’EDI.  Ces dernières sont notamment mises en œuvre par un chargé de projet EDI placé sous la responsabilité de la chargée de mission Développement durable et Responsabilité sociétale, en lien avec les directions opérationnelles qui pilotent des actions EDI (communication, formation, ressources humaines, relations internationales…) ou avec des partenaires. La mission EDI est également aux côtés des composantes ou des structures comme l’Espace BMK-Théâtre du Saulcy qui développent des projets en lien avec des thématiques EDI en direction de leurs publics.

L’année universitaire 2020-2021 va chercher à étendre et développer ces collaborations avec de nouveaux secteurs ou composantes qui ont peu bénéficié des services de la mission EDI jusqu’ici, notamment via l’implantation de cellules EDI, envisagée au sein des différents sites de l’université.

C’est donc une année riche en projets qui s’annonce : manifestation sur l’employabilité des étudiants en situation de handicap, signature d’une charte LGBT, réalisation du plan d’action égalité professionnelle, poursuite du théâtre-forum sur les VSS et le racisme, concours d’arts plastiques et d’arts littéraires, concours de plaidoirie et d’arts oratoires, ou encore ajout d’un module relatif aux discriminations et aux VSS à la formation des associations étudiantes !