[Interview] Laurent Thomas, gérant de société, et Tsvetelina, étudiante en master CPN

 
Publié le 20/05/2020 - Mis à jour le 12/05/2023

La première année du master Création de Projets Numériques se termine par un stage de huit semaines pour les étudiants. La crise sanitaire actuelle a quelque peu modifié les méthodes de travail, mais les étudiants et les entreprises font preuve de résilience pour continuer à collaborer. Portrait croisé de Laurent Thomas, gérant de la société Brendy, et de Tsvetelina, étudiante.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Laurent Thomas : Je m'appelle Laurent Thomas, j'ai 52 ans et je suis né à Metz. J'ai 3 enfants et je suis fan de sport, de brocante et de musique. J'ai créé la société Brendy il y maintenant 1 an et nous avions comme objectif de proposer aux clients messins des produits vintage qui sont issus du siècle dernier, de la fin du siècle jusqu'à la fin des années 80. Ce sont des meubles, des illustrations, des petits objets, de la vaisselle, tout ce qui est lié à la culture de ce siècle dernier. Nous sommes installés à la rue Taison. Nous avons 3 collaborateurs et nous passons notre temps à chiner des objets pour nos clients, à réfléchir à des expositions et à proposer une alternative de produits neufs issus de compagnies françaises et étrangères. Ce sont des produits de consommation courante du type bougies, décoration, tables, vaisselle, accessoires et quelques prêt-à-porter.

Tsvetelina :  Je m’appelle Tsvetelina Neshova, j’ai 24 ans et je suis actuellement étudiant en M1 CPN à l’Université de Lorraine. J’ai choisi ce master car il me permet de me spécialiser dans la communication digitale ce qui correspond parfaitement à mon projet professionnel – devenir un chef de projet multimédia.

Monsieur Thomas, pourquoi avoir choisi Tsvetlina ?

L. T. : Nous avons recruté Tsvet parce que son profil était intéressant dans la mesure où elle savait s’occuper et de la communication et de la programmation web, et nous avions un besoin rapide durant cette période de confinement qui était de lancer un e-commerce. Donc, nous avons pu, grâce à son travail, mettre en ligne tout d’abord Metz Today sous une formule payante. Metz Today est un journal quotidien qui diffuse sous forme de newsletter et Tsvet nous a permis de mettre en ligne, avec l’aide de tout l’équipe, le processus pour que les gens puissent s’abonner de manière payante. On a eu nos premiers résultats tout de suite puisqu’elle a eu 3 semaines pour le monter et début mai nous avons commercialisé le journal. Par ailleurs, elle nous a permis de développer également la marque Brendy sur Instagram et sur Facebook. Donc, tout son travail nous a été très précieux puis qu’elle nous a permis d’optimiser les ventes sur nos sites internet.

Tsvetelina, pourquoi avoir choisi Brendy Concept Store pour faire votre stage ?

T. : J’ai choisi Brendy parce que je connaissais la boutique dès son ouverture. Une de mes proches amies de la licence est en alternance chez Brendy ce qui m’a permis de connaître un peu la dynamique du travail dès le début. La manière de gestion de la boutique et le mode de travail que monsieur Thomas propose me plaisait beaucoup et c’est pourquoi j’ai décidé de faire une candidature spontanée pour mon stage.

Quelles sont vos attentes par rapport à ce stage ?

L. T. : Nous avons accueilli les stagiaires pour qu’ils puissent s’apercevoir de la vie en entreprise, à la fois dans la tâche qui leur est donnée, également dans la cohabitation avec les différents salariés de l’équipe. L’intégration est importante, et là on les fait toujours travailler sur des éléments concrets. La mission de Tsvet était de réaliser les sites, les optimiser et on s’en est servi très tôt.

T. : Mes attentes sont de pouvoir appliquer mes connaissances dans des situations réelles, de me mettre dans un projet de A à Z pour pouvoir découvrir encore plus le monde de la gestion de projet. Dès le début de stage j’ai pu toucher à tout ce qui est communication, gestion de projet et web. Alors, dès le début mes attentes étaient comblées.

Le télétravail, une bonne surprise ? 

L. T. : Télétravail, pas chez nous parce que nous avons la chance de pouvoir travailler avec des connexions, des ordinateurs, des réseaux dédiés, dans la publicité depuis longtemps on utilisait ce moyen du travail. Encore une fois, les collaborateurs dans ces types de média ont des modes de vie très différents. Parfois certains vivent la nuit, parfois les contraintes et horaires de bureau ne sont pas toujours adaptées à ces types de professions. Donc, en clair, tout ce que nous on souhaite, c’est que le travail soit réalisé en temps et en heure, pas le besoin d’aller au travail pour travailler.

T. : La situation actuelle qui a provoqué le télétravail est très désagréable et a posé plusieurs questions qu’on ne se posait pas avant. Le télétravail en soit, n’était pas un problème pour nos projets. Nous avons les outils pour travailler ensemble à distance, alors on a pu facilement organiser le travail en équipe et le travail personnel.