Suite à la publication de l'article "Les DocLor 2018" et aux témoignages de Pierre D’HOUTAUD, d'Harshad MISRHA, cette semaine Nourrou-Dine MIGAN, doctorant en 3ème année au laboratoire IRENEE - école doctorale SJPEG, a participé aux Doctoriales 2018 et nous livre ses impressions...
« Avant que je ne m’inscrive aux Doctoriales, je m’étais renseigné : d’autres doctorants- qui n’y étaient pas allés- me disaient que ce n’était pas intéressant parce que j’allais passer une semaine sans travailler sur ma thèse.
Moi, je pense que le premier apport des Doctoriales, c’est de pouvoir travailler en groupe avec des gens différents. On a déjà l’habitude de travailler en groupe dans un même laboratoire, mais c’est encore mieux de travailler avec des doctorants de différentes disciplines, de diverses nationalités et origines. Ça permet de ne pas s’enfermer dans le carcan de son sujet de thèse, dans sa discipline.
Franchement c'est ce que moi je constate et je ne suis pas déçu, au contraire. Je suis en troisième année de mon projet de recherche et c'est la première fois où, pendant une semaine, je n’ai pas été plongé dans mon sujet de recherche, mais j'ai travaillé et en même temps je me sentais libre. C'est un plus, en fait : travailler sans être stressé, sans avoir une pression quelconque. Bien sûr, j'ai appris des choses : il y a plusieurs manières de réfléchir, il y a plusieurs manières d'aborder une problématique. Les sujets, les projets innovants, les « machines à œufs », ça paraît anodin mais c'est très important. Il ne faut pas se renfermer ou vivre en autarcie. « Je suis étudiant en Droit : je n'ai pas à m'ouvrir vers les autres disciplines » : c'est faux. Les Doctoriales, franchement, chapeau. Ce n'est pas des vacances comme certains le pensent, c'est plutôt une opportunité de vivre autrement sa thèse. »