Les Doctoriales vues par un doctorant [1/3]

 
Publié le 20/06/2018 - Mis à jour le 26/06/2018
Portrait de Pierre D’HOUTAUD

Suite à la publication de l'article "Les DocLor 2018" , Pierre D’HOUTAUD, doctorant en 4éme année au laboratoire CRUHL - École doctorale Fernand Braudel, nous livre ses impressions...

« J’ai rencontré aux Doctoriales de futurs docteurs qui venaient de tous les horizons scientifiques et culturels, avec de nombreux modes de pensées différents et plein de choses à raconter. Le premier point, c’est donc cette interculturalité, y compris scientifique.

Ensuite, grâce aux Doctoriales, j’ai compris que nous avions acquis sans le savoir des compétences transversales à force de travailler sur notre sujet de recherche, et que l’on pouvait utiliser ces compétences là pour faire beaucoup d’autres choses. Nous apprenons par exemple, au cours de notre thèse à travailler en équipe, à inventer et développer de nouvelles idées sans même en prendre conscience...

Le troisième point qui me semble important, vient du fait que je suis en sciences humaines et que je suis très sensible au rapport entre les sciences humaines et les sciences dures. J’ai pu constater aux Doctoriales qu’en les rapprochant, il pouvait exister un rapport très riche entre les deux. Nous avons une spécialité en sciences humaines qui peut apporter beaucoup aux sciences dures et à l’inverse les sciences dures ont de nombreuses compétences qui seraient très riches pour nous : par exemple en méthodologie, en organisation. Nous rencontrer aux Doctoriales nous permet d’apprendre à nous organiser nous-mêmes, à voir d’autres manières de faire, d’autres manières de réfléchir, avec un certain pragmatisme lié aux activités proposées.

Enfin, les Doctoriales sont aussi une occasion de déstresser et c’est important. On est souvent sous pression, il faut rendre des travaux, etc. Ce moment permet aussi de prendre un peu de recul, de prendre un peu confiance en soi : qui suis-je ? ; tiens, je suis important pour ça. Au quotidien, on est face à des gens qui sont déjà docteurs, qui ont un caractère fort, et les doctorants ont facilement tendance à se rabaisser. Ici on est entre doctorants et cela nous permet de prendre conscience de ce que nous pouvons apporter, de nos qualités. Quant au projet sur lequel nous travaillons pendant les Doctoriales, au début on croit qu’on ne va pas y arriver et finalement on y arrive : c’est très valorisant. »    

Au cours de ces DocLor 2018, le poster de Pierre D’HOUTAUD a reçu le premier prix.