Lundi 9 avril, Eric Fullerton, professeur à l’Université de Californie à San Diego invité à l’Institut Jean Lamour (IJL) dans le cadre de Professor@Lorraine, a tenu la leçon inaugurale dans le cadre de son obtention de la chaire Tocqueville-Fulbright, sur le thème du stockage des données.
Stéphane Mangin, enseignant-chercheur et responsable de l'équipe Nanomagnétisme et électronique de spin de l'IJL et proche collaborateur d’Eric Fullerton, a présenté le chercheur américain. Karl Tombre, vice-président Stratégie européenne et internationale de l’Université de Lorraine et directeur exécutif de Lorraine Université d’Excellence, et Badreddine Assouar, directeur adjoint de l’IJL en charge des relations internationales, l’ont ensuite accueilli à la tribune.
Spécialiste du magnétisme et des nanostructures magnétiques, Eric Fullerton a présenté un état de l’art sur le stockage des données et su les défis à relever dans le futur, avec pédagogie et humour. Le chercheur remarque d’abord que le nombre de données augmente exponentiellement, dans un monde numérique où chacun d’entre nous est producteur de données. Ainsi, la quantité de données double tous les 2 ans. Si nous anticipons sur l’internet des objets, la quantité de données à stocker devient un problème, tant en termes de technologies actuelles que de consommation d’énergie, et donc d’économie. La recherche s'oriente donc vers une nouvelle génération des moyens de stockage des données issue de la recherche en nanotechnologies, s'inspirant du fonctionnement neuronal du cerveau humain.