Enquête sur la perception des discriminations à l'Université de Lorraine

 
Publié le 15/03/2017 - Mis à jour le 16/03/2017
mission égalité diversité

La mission égalité - diversité a souhaité réaliser une enquête sur la perception des discriminations auprès des étudiant.e.s de l'Université de Lorraine afin de mieux identifier le phénomène et définir des dispositifs adaptés pour l'éradiquer. A travers cette enquête, la mission égalité- diversité a également souhaité réaffirmer son combat à l'égard de ces agissements et le service d'accueil qu'elle propose aux victimes. Ce type de diagnostic s'inscrit dans le cadre des recommandations du MENESR à propos des violences sexuelles ; pour la première fois dans une enquête de ce type, il a été étendu à plusieurs critères de discrimination et plus particulièrement à ceux relevant du périmètre de la mission.

En janvier et février, 22 692 étudiant.e.s ont été invité.e.s à remplir un questionnaire en ligne portant sur la perception des discriminations et des politiques menées par l’UL à ce sujet. 4022 (18%) y ont répondu et 2258 (10%) l’ont complété dans son intégralité ou presque .

Ces 2258 étudiant.e.s peuvent être regroupé.e.s en huit catégories en termes d'études suivies :

  • 421 en médecine
  • 271 en PACES
  • 200 ''autres santé'' (odontologie, pharmacie, sage-femme, STAPS)
  • 190 à l' UFR DEA Metz
  • 348 à l'UFR SHS Metz
  • 81 doctorant.e.s
  • 341 en écoles d'ingénieurs (ENSAIA, ENSG, ENSTIB, ESSTIN)
  • 403 en IUT (Brabois, Charlemagne, Longwy, Saint Dié des Vosges

Les premières analyses réalisées, portent sur la première partie du questionnaire, à savoir la perception des discriminations en termes d’âge, de handicap, de genre/sexe, de transidentité, d’orientation sexuelle, d’origine, de religion, mais également de violences sexuelles (harcèlement sexuel et agression sexuelle). Plus de la moitié des répondant.e.s dit avoir été au moins une fois témoin ou personnellement la cible de discrimination sur l'un des critères précédemment mentionnés démontrant que l’UL n’est pas épargnée par ces phénomènes.

Les traitements statistiques en cours de réalisation permettent d'identifier les fréquences, la gravité perçue et la source : personnel administratif, enseignants, étudiants et sur le lieu de stage. Les premières tendances observées montrent que c’est avant tout entre étudiant.e.s que s’opèrent les discriminations et les violences sexuelles.

Ces résultats seront présentés par Joël Kaddour, en charge du traitement des données et commentés par le délégué territorial du défenseur des droits, Dominique Rolin à Metz et Jean Marie Iochum à Nancy. Des étudiant.e.s du Théâtre Universitaire de Lorraine apporteront leur touche d'originalité à cet événement s'inscrivant dans la semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme :

  •  A Metz, mardi 21/03 de 17h30 à 19h30, UFR Sciences Humaines et Sociales, amphi Demange
  •  Nancy, jeudi 23/03 de 17h30 à 19h30, campus Lettres et Sciences Humaines, salle A243