Dans le cadre du festival de films Alimenterre, Les Petits Débrouillards de Nancy vous proposent 3 séances suivies de débats, les 10, 25 et 30 novembre !
Le 10 novembre, au Campus Lettres de Nancy (23, boulevard Albert 1er), ce sera "Les Liberterres" :
Portrait d’une rébellion, « Les Liberterres » suit le parcours de 4 paysans qui ont tourné le dos, définitivement, aux méthodes de l’agriculture conventionnelle. En contrepoint, des archives nous font voyager en noir et blanc dans une époque où la science, croyait–on, allait définitivement sauver le monde de la faim et de la malnutrition. Des paysages d’Europe et d’Afrique aux 4 saisons, des personnages émouvants et provocants, des histoires qui s’entrecroisent pour parler un seul langage : la terre en liberté.
Le 25 novembre, au GEC (35, cours Léopold), gros plan sur les semences avec "9.70" :
La loi 9.70 interdit aux agriculteurs colombiens de conserver une partie de leur récolte pour l’utiliser comme semence. Son application est une condition du traité de libre-échange entre la Colombie et les États-Unis. En août 2011, dans le sud du pays, des forces de l’ordre confisquent et détruisent les sacs de riz produits par une vingtaine de paysans, en application de cette loi et au dépend de la sécurité alimentaire de la région.
Et enfin, le 30 novembre à AgroParisTech Nancy (97, rue Saint Georges), on parle industrie alimentaire avec "Palme : une huile qui fait tache" :
Chips, biscottes, soupes en sachet, biscuits ou encore viennoiseries, l’huile de palme, la plus consommée au monde, est présente dans près d’un aliment industriel sur deux. On la trouve aujourd’hui dans les ateliers des chocolatiers jusqu’aux cantines scolaires. Utilisée pour remplacer les graisses animales et certaines huiles végétales, elle n’est pas sans risque pour la santé. C’est pourquoi certains ont fait le choix de s’en passer. Mais par quoi peut-on la remplacer ? Tour d’horizon des alternatives possibles. L’autre danger concerne l’environnement. En Indonésie, premier producteur mondial d’huile de palme, le marché fait vivre près de 20 millions de personnes mais détruit des forêts entières. Pour contrer ce phénomène, une filière durable tente de s’imposer.
Toutes ces séances sont gratuites et ouvertes à tous !