Factuel est allé à la rencontre de Marine Placca et Léo Bertrand, doctorant·es-manageur·es du club ORION "RESAIA". À travers leur témoignage, plongez dans l'univers du club et découvrez ses activités.
Factuel : Pouvez-vous nous présenter votre club et nous parler de ses membres ?
Léo : Notre club, RESAIA, explore les interactions entre le droit, la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Notre objectif est de faire découvrir ces trois disciplines à tous les étudiants et à toute personne intéressée par ces domaines passionnants !
Nous avons prévu d’organiser plusieurs types d’événements tout au long de l’année :
- Événements ambitieux : conférences, journées de sensibilisation.
- Activités informelles : visites de laboratoires ou d’entreprises, ciné-débats, apéros sciences.
- Occasions exceptionnelles : participation à de grands rassemblements pertinents sur les thématiques du club (exemple PEPR Cyberday à Paris le 11 décembre).
Ces activités sont pour l’instant majoritairement organisées et animées par les doctorants, qui jouent un rôle de manageurs et d’animateurs.
La répartition est équilibrée entre des étudiants en informatique, en droit, et en info-com, avec une majorité basée à Nancy.
Marine : C’est un espace de réflexion interdisciplinaire au service de la transition numérique de la société. Il propose de cultiver ses connaissances en matière de régulation, d’éthique, et de sécurité des systèmes d’algorithmes et de l’intelligence artificielle. Les innovations soulèvent de nombreux enjeux, à la fois juridiques, politiques et techniques. Il est indispensable de créer un échange entre toutes les disciplines pour être à la hauteur des défis à venir. Les activités du club sont variées. Une visite du laboratoire informatique de l’université et un Apéro’Sciences ont déjà eu lieu.
Nous avons près d’une vingtaine de membres, entre Metz et Nancy. Il s’agit d’étudiants, de la L2 jusqu’au M2, de tout horizon : droit, informatique, information et communication, psychologie, AES. C’est cette diversité qui fait la richesse du club.
Factuel : Que diriez-vous à un étudiant qui hésite à rejoindre votre club ?
Marine : N’hésitez pas ! Rejoindre le club RESAIA est la meilleure façon de dynamiser son cursus universitaire et de se former sur des sujets d’avenir, dans un espace bienveillant où chacun a la liberté d’exprimer et de réaliser ses idées. L’adhésion au club ne nécessite aucune compétence, juste un intérêt pour l’intelligence artificielle et de la motivation. L’idée est d’apporter un plus et du positif à nos étudiants, non de leur imposer une charge de travail.
Léo : De même, je lui dirais de ne pas hésiter ! Si ces thématiques l’intéressent, rejoindre le club lui permettra de les découvrir dans un cadre enrichissant, au contact d’autres étudiants et de doctorants motivés. De plus, participer à ce club constitue une excellente porte d’entrée vers le monde de la recherche, avec des opportunités telles que le financement de stages et une proximité privilégiée avec les doctorants et donc les laboratoires. De plus, le club est très jeune, donc nous promouvons l’implication des étudiants pour créer les différents projets qu’ils souhaiteraient voir s’intégrer dans le club !
Factuel : Les sujets de recherche des doctorant·es-manageur·euses de clubs sont en lien avec les activités du club. Sur quoi porte votre thèse ?
Léo : Ma thèse porte actuellement sur la création de hackers autonomes utilisant l’intelligence artificielle, ce qui établit un lien direct avec deux des thématiques principales du club : l’IA et la cybersécurité. Elle soulève également des questions juridiques, notamment pour encadrer la création de ces agents, ce qui la rend particulièrement pertinente pour notre projet.
Marine : Ma thèse porte sur les enjeux juridiques et sociétaux du recours à l’IA par l’Etat, avec cette question de l’équilibre entre protection des droits et soutien à l’innovation. Certaines des thématiques du club sont en lien avec mon sujet de recherche : la justice prédictive, la reconnaissance faciale, la régulation. Mais le club va au-delà de mon seul sujet de thèse et
s’ouvre à bien d’autres pistes de réflexion.