Prévue le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, cette journée d’étude a pour objectif de questionner la réponse du droit à ces violences. La méthode choisie consiste à partir d’un exemple traité par le droit, celui des violences conjugales, pour déterminer comment les réponses du droit ont été élaborées et comment elles sont mises en œuvre. Aussi, se succéderont des interventions de collègues universitaires et des tables rondes réunissant des acteurs de terrain.
Le public visé par cette journée est composé d’enseignants-chercheurs et d’enseignantes-chercheuses, d’étudiantes et d’étudiants, mais également de praticiens et praticiennes du droit (avocats et magistrats) ainsi que de représentantes et représentants du secteur associatif, du secteur social et des établissements sociaux et médico-sociaux susceptibles d’accueillir des publics concernés par la thématique (femmes victimes de violence et/ou leurs enfants).
Après le passage en revue du traitement par le droit des violences conjugales et de sa mise en œuvre, le sujet sera abordé de violences qui ne font pas, à l’heure actuelle, l’objet d’un traitement juridique spécifique et qui restent invisibilisées : les violences commises contre les femmes âgées dépendantes. Il s’agira de déterminer si et dans quelle mesure le traitement des violences conjugales peut servir de modèle à celui de ces violences spécifiques.