Pouvez-vous présenter votre club ORION brièvement ?
Mon club ORION, c'est le club "Mat&Met" (Matériaux à base métallique pour la santé et le biomédical). Nous proposons aux étudiantes et étudiants différentes activités pour leur faire découvrir la recherche, comme des séminaires, des projets étudiants et des conférences, autour de la biomécanique.
Que vous a apporté le dispositif DreAM ORION ?
Pour ma thèse, je voulais voyager pour découvrir un autre laboratoire et université, surtout dans ma thématique, ce que je n’ai pas pu faire en école d’ingénieur à cause de la pandémie. Cela m’a permis de financer un projet sur la modélisation de ma thèse. Une de mes encadrantes connaissait un maître de conférences en Irlande qui a développé un outil numérique lié à Matlab et FEBio, et j’ai donc pu aller en Irlande pour travailler directement avec lui et améliorer mes compétences numériques.
Qu’est-ce qui vous a incitée à partir ? Pourquoi avoir choisi de faire ce séjour à cette université et ce pays ?
Une de mes encadrantes, spécialisée en génie des bioprocédés, y a travaillé pendant 7 ans. Après en avoir discuté avec elle, j’ai réalisé que voyager en Irlande serait une bonne expérience pour moi et un atout pour ma thèse. J’ai longuement hésité et ai finalement déposé mon dossier la dernière semaine avant la date limite pour partir à l’automne. Finalement, je ne le regrette pas. En plus, l’anglais est ma seconde langue, donc j’ai aussi pu la pratiquer.
Quelles compétences avez-vous développées et qui vous seront utiles plus tard ?
J’ai bien sûr développé mes compétences numériques, mais j’ai surtout gagné en indépendance. Je suis moins angoissée et stressée qu’avant, et j’ai appris à m’adapter à des situations inconnues, ce qui est très utile en recherche.
Comment se déroule la vie là-bas en tant que doctorante et quelles sont les différences entre la France et l'Irlande ?
En France, on a chacun notre propre bureau. En Irlande, les professeurs et doctorants partagent souvent le même espace. Les doctorants de l’université irlandaise que j’ai côtoyés travaillent dans un « open space » avec un mélange des thématiques d’ingénierie (biomécanique, hydrogène, mécanique des structures). C’était une expérience fascinante.
Quelle était votre vie sur place en dehors de la recherche ?
J’ai pu habiter chez une doctorante irlandaise et sa mère, louant une des chambres de leur maison. C’était une période enrichissante pour moi. J’ai pu visiter les environs et changer mon mode de vie, sortant de ma zone de confort. Galway, à l’ouest de l’Irlande, est une belle ville touristique. On peut se promener près de l’océan à Salthill, découvrir le Connemara ou encore les falaises de Moher en voiture ou en bus.
Que diriez-vous aux doctorant·es ORION qui souhaitent partir aussi ?
Si ce voyage à l’étranger a un lien avec ta thèse, il faut le faire. Découvrir un autre pays, loin de sa famille et de ses amis, te pousse à grandir. C’est une expérience enrichissante. Il faut cependant bien se préparer et se renseigner sur la météo et la culture du pays où tu vas séjourner.
Savoir plus sur Emilie et son club ORION
DrEAM (Doctor, Explore and Achieve More) est le dispositif mis en place par l’Université de Lorraine dans le cadre de l’Initiative Lorraine Université d’Excellence (LUE) pour soutenir la mobilité internationale de ses doctorants. Il propose des aides à la mobilité sortante aux doctorants inscrits à l’Université de Lorraine qui souhaiteraient effectuer un séjour de recherche.