La téléconsultation a connu un essor sans précédent, laissant la pandémie COVID 19 accélérer son utilisation. Connu et reconnu, le développement de la télémédecine favorise l’accès aux soins, notamment pour les patients ne pouvant se déplacer et permet également d’aider les déserts médicaux. L’évolution des pratiques médicales indique que le nombre de soignants téléconsultants devrait continuer à s’accroître dans les années à venir.
Il y a 4 ans, visionnaire, la faculté de Médecine, Maïeutique et métiers de la Santé a déjà mis en place des cours sur la téléconsultation aux étudiants du Département de la Médecine Générale et s’est, depuis peu, élargie aux Infirmiers en Pratiques Avancées (IPA). Futurs acteurs de la santé connectée, ces étudiants se forment sur un chariot de téléconsultation disponible au centre de simulation (CUEsim) de la faculté. Cet outil, à la pointe de la technologie, permet aux apprenants d’acquérir la maîtrise technique de l’outil et d’appréhender au travers de situations cliniques concrètes les avantages et les limites de la téléconsultation.
Afin de continuer à accompagner l’émergence de ces nouvelles pratiques innovantes, un séminaire, visant à former des internes en médecine générale et des Infirmiers en Pratiques Avancées à s’approprier l’usage de la téléconsultation médicale, a été organisé le 29 novembre 2022 dans les locaux de la faculté en partenariat avec le CUEsim.
Animé par une équipe composée par des spécialistes du sujet et des praticiens du terrain, le séminaire s’est déroulé sur une journée et par petits groupes. Durant les 3 séances proposées qui ont rythmé la journée, la formation a initié les étudiants sur la télémédecine afin de leur permettre de découvrir et de comprendre leur rôle, d’appréhender les outils techniques adaptés à la téléconsultation et d’en maîtriser la législation.
Cette 5e édition du séminaire fut un franc succès. Les participants ont fourni d’excellents retours sur le plan technique et pédagogique. Les élogieux retours marquent le renouvellement du séminaire, prévu d’ores et déjà, pour le mois de janvier et de février.