[Prix littéraire Léonora Miano] Rencontrez la lauréate de la deuxième édition !

 
Date(s): 
Samedi 9 avril 2022 - 14:00 - 16:00
Lieu(x): 
Salon de l'Hôtel de la Citadelle Metz
5, avenue Ney 57000
Metz

Le 8 mars 2022, les membres du jury du Prix littéraire « Frontières » Léonora Miano se sont prononcés en faveur de l'autrice Mariette Navarro pour son premier roman intitulé « Ultramarins » paru aux éditions Quidam.

Le Prix Littéraire, organisé par l'Université de Lorraine et l’Université de la Grande Région, aux côtés de deux laboratoires de recherche en littérature et en géographie, le CREM, le LOTERR et les BU de l'Université de Lorraine, sera remis officiellement à la lauréate Mariette Navarro le 9 avril  prochain à 14h dans le salon de l'Hotel de la Citadelle de Metz, à l'occasion du Festival « Le Livre à Metz – Littérature et Journalisme » en présence de l'autrice. Suivra une table-ronde avec notre lauréate Mariette Navarro animée par Carole Bisenius-Penin, enseignante-chercheuse au CREM et Guillaume Poix, président d'honneur de cette deuxième édition. 
 
(Crédit photo : Philippe Malone)
 

Qui est Mariette Navarro ?

Née en 1980, Mariette Navarro est une dramaturge et elle intervient notamment dans les écoles supérieures d’art dramatique. Depuis 2016, elle est directrice avec Emmanuel Echivard de la collection Grands Fonds des éditions Cheyne, où elle est l’auteure de deux textes de prose poétique, Alors Carcasse (2011, prix Robert Walser 2012) et Les Chemins contraires (2016). Et chez Quartett de 2011 à 2020, des pièces de théâtre, Nous les vagues suivi de Les Célébrations, Prodiges, Les Feux de poitrine, Zone à étendre, Les Hérétiques, Désordres imaginaires.

En savoir plus sur "Ultramarins"

 Il y a les vivants occupés à construire et les morts calmes au creux des tombes. Et il y a les marins.

"Ultramarins" de Mariette Navarro (éditions Quidam)

A bord d’un cargo qui traverse l’Atlantique, l’équipage décide un jour, après l’accord inattendu de la Commandante de bord, de s’offrir une baignade en pleine mer, totalement gratuite et clandestine. De cette baignade, à laquelle seule la Commandante ne participe pas, naît un vertige qui contamine toute la suite du voyage.

D’un côté, il y a le groupe des marins - personnage pluriel aux visages et aux voix multiples - et de l’autre la Commandante, peu sujette aux écarts de parcours. Tous partagent soudain leur difficulté à retrouver leurs repères et à reprendre le voyage tel qu’il était prévu.  Du simple voyage commercial on glisse dans l’aventure. N’y a-t-il pas un marin de plus lorsque tous remontent à bord ? Le bateau n’est-il pas en train de prendre son indépendance?
 
 
(Crédit photo : Fabienne Granero-Gérard)