[8 mars] Portrait de Penelope Selhausen-Kosinski, boursière d’excellence ORION

À l’occasion du 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, l’Université de Lorraine vous propose de découvrir deux portraits par jour pendant 8 jours de celles qui travaillent au quotidien pour la recherche. Zoom sur Penelope Selhausen-Kosinski, boursière d’excellence ORION et stagiaire au sein du Centre de Recherche sur les Médiations (CREM).

Pourquoi avoir candidaté aux bourses d’excellence ORION ?

Penelope Selhausen-Kosinski : "Je savais déjà que je voulais faire de la recherche plus tard. Les bourses d’excellence ORION, c’était pour moi une occasion à ne pas manquer ! Ces bourses financent une année d’études de M2 correspondant au premier semestre d’études, suivi du stage de recherche. J’ai vu dans cette bourse un véritable soutien institutionnel. Par ailleurs, je pensais que cela appuierait mon dossier de candidature pour ma thèse l’an prochain.

La possibilité de faire un stage recherche, c’était quelque chose de très important pour moi. Ce stage, je le fais actuellement au sein du CREM, Centre de recherche sur les Médiations, à l’Université de Lorraine ; Je suis intégrée à l’équipe Praxis et à deux transdisciplinaires projets de recherche, pour étudier le traitement de controverses dans l’espace public.

Cette année, j’effectue une étude empirique sur des émissions de radio. J’analyse les modalités d’expression de l’incertitude dans des émissions de communication scientifique des stations de service public (France Culture, France Inter). C’est grâce à la bourse ORION que j’ai pu obtenir ce stage et commencer cette étude empirique : elle me sert de préalable pour l’élaboration de ma thèse, qui en approfondira la partie théorique."

Qu’est-ce qui vous plaît dans la recherche ?

Penelope Selhausen-Kosinski : "J’aime avoir des sources d'étonnement, c’est une grande liberté !

D’une manière générale, je m'amuse plus à observer et analyser ce qui se passe autour de moi plutôt que d'y prendre part directement. J'aime avoir du recul, c’est la dimension stratégique qui m'intéresse. Or, cela nécessite du temps, ce dont on dispose peu dans les métiers de la communication. "

Quel conseil donneriez-vous à des jeunes filles qui souhaiteraient s'engager vers la recherche ?

Penelope Selhausen-Kosinski : "Je leur donnerai le même conseil qu'à des hommes : amusez-vous !

Le milieu de la recherche n'est absolument fermé aux femmes. Dans le domaine de la communication, c'est même plutôt l'inverse, il y a énormément de femmes ! C'est d'ailleurs une femme, Angeliki Monnier qui est directrice du laboratoire CREM où j’effectue mon stage."