En mémoire à Mukendi KONGOLO, une bourse Mines et environnement
L’Institut de recherche en mines et en environnement (IRME) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), en collaboration avec la Fondation de l’UQAT, perpétuera la mémoire de l’un de ses chercheurs, Monsieur Mukendi Kongolo, décédé en 2019.
En effet, un don confidentiel de 14 500 $ auquel s’ajoute la somme de 10 500 $ recueillie par l’équipe de l’IRME dans le cadre de la course de Relais FUQAT défi 35 tenue en septembre 2019 auront permis la mise sur pied du Fonds Mukendi-Kongolo dont la mission est de soutenir financièrement les étudiantes et les étudiants internationaux provenant d’Afrique et cheminant à l’IRME.
« La création d’un fonds in memoriam permet de rendre hommage à un être cher et lorsque la Fondation de l’UQAT a été approchée pour ce projet commémoratif, nous avons été très touchés et avons immédiatement accepté. Ainsi, ce fonds qui porte le nom de monsieur Mukendi-Kongolo saura honorer sa mémoire par l’attribution d’une bourse annuellement », souligne Karine Gareau, directrice générale de la Fondation de l’UQAT.
En effet, chaque année, la bourse Mukendi-Kongolo, d’une valeur de 2 000 $ sera accessible aux étudiantes ou aux étudiants provenant de l’Afrique inscrits à temps complet à la maîtrise en génie minéral ou au DESS en génie minier. La ou le récipiendaire devra cheminer sous le statut d’étudiant international et devra démontrer le potentiel de retombées pertinentes de son projet dans le domaine des mines et de l’environnement.
Par la mise sur pied de ce fonds in memoriam, l’IRME souhaite ainsi perpétuer la mémoire de ce chercheur d’exception.
À propos de Mukendi Kongolo
Monsieur Mukendi Kongolo a été ingénieur de recherche à l’Université de Lorraine, laboratoire GeoRessources (Nancy, France) et a débuté des collaborations de recherche et d’enseignement avec l’URSTM-UQAT dans le domaine de la flottation des minerais et du traitement des rejets miniers à la fin des années 1990. Cette collaboration s’est poursuivie à distance pendant quelques années. Il a, par la suite, déménagé en Abitibi-Témiscamingue avec sa famille pour travailler comme chercheur à l’Institut de recherche en mines et en environnement de l’UQAT jusqu’à son décès en 2019.