Allemagne : des perspectives professionnelles pour les étudiants de l’Université de Lorraine

 
Publié le 24/06/2014 - Mis à jour le 8/07/2014
Nicolas Buhler, étudiant Isfates

En coopération avec le Centre franco-allemand de Lorraine (CFALOR), la Chambre de Commerce française en Allemagne (CCFA) -localisée à Sarrebruck- a eu l’idée de créer une plateforme en ligne afin de permettre aux étudiants de postuler à un emploi en Allemagne. A travers cet outil, elle s’engage à faire connaître les profils disponibles à plus de 5 000 entreprises allemandes issues de son réseau. L’opération « 1er job : cap sur l’Allemagne »*, lancée depuis mars 2014 à l’Université de Lorraine (UL) et à l’Université Franco-allemande (UFA) a pour objectif de contribuer à l’insertion professionnelle de jeunes diplômés et faire en sorte qu’ils restent sur le territoire européen et plus particulièrement en France et en Allemagne.

Forte d’une cinquantaine de cursus intégrés ou à dimension franco-allemande, l’UL forme chaque année de nouveaux diplômés, qualifiés, bilingues voire trilingues qui s’apprêtent à entrer sur le marché du travail. Nicolas Buhler en fait partie. Etudiant en Gestion à l’ISFATES (Institut Supérieur Franco-Allemand de Techniques, d’Économie et de Sciences), il effectue son stage de 3ème année à la CCFA où une partie de ses missions concerne le développement du projet « 1er job : cap sur l’Allemagne ». D’après lui, la plateforme s’adresse à tous les jeunes diplômés bilingues de filières techniques, commerciales ou juridiques, s’intéressant aux perspectives professionnelles offertes par le marché allemand.
À ce jour, la CCFA compte un peu plus de 110 candidatures, un beau chiffre qui laisse présager la pérennisation de cette plateforme. Selon Nicolas, « le partenariat entre le CFALOR, l’UFA et la CCFA est un beau projet franco-allemand. En tant qu’étudiant franco-allemand, je suis très heureux de voir ce genre d’initiative prendre forme et j’ai moi-même profité de cette opportunité qui représente une réelle chance d’accéder au marché du travail et en même temps qui permet de mesurer sa valeur aux yeux des entreprises ». A court terme, Nicolas veut poursuivre ses études en Master. A plus long terme, il souhaiterait un jour créer une entreprise sur le marché franco-allemand. Bonne chance à lui !

En attendant, il invite tous les étudiants intéressés par ce principe de recrutement inversé à postuler en ligne à l’adresse suivante : http://strategy-action.gestmax.fr/274/1/techniciens-commerciaux-managers-financiers-comptables-juristes-bilingues-h-f

Mieux comprendre le contexte allemand
L'Allemagne
, première économie d'Europe, ne connaît pas la crise. Le contexte général de sa natalité et la pyramide des âges qui en découle sont favorables à un taux de chômage presque nul. Le marché de l'emploi allemand est fortement déficitaire et le pays est largement tributaire de compétences étrangères. Tout le pays est à la recherche de ressources humaines de qualité et à même entrepris des recherches actives à l'étranger. Techniciens, commerciaux, managers, financiers, comptables, juristes, etc. sont autant de profils recherchés par les entreprises allemandes. Néanmoins, le système social allemand requiert un fort processus d'intégration et de formation qui exige la maitrise de la langue allemande.

* L’opération a récemment changé de nom. Avant d’être rebaptisée « 1er job : cap sur l’Allemagne », elle  s’intitulait : « Campus Management inversé » (nom jugé trop implicite).