[Alumni-Docteurs UL] Rencontre avec Aurélia Denner, doctorante en procédés biotechnologiques

 
Publié le 2/09/2019 - Mis à jour le 5/05/2023

A l'occasion du projet de création du réseau de doctorants et d'anciens doctorants, les Alumni Docteurs de l’Université de Lorraine, nous vous proposons une série de portraits de doctorants et docteurs. Rencontre avec Aurelia Denner, en 1ère année de thèse au Laboratoire réactions et génie des procédés (LRGP) - Ecole doctorale Science et ingénierie des molécules, des produits, des procédés et de l'énergie (SIMPPé).

Quel a été votre parcours avant la thèse ?

Après un Baccalauréat scientifique option SVT, une Prépa BCPST (Biologie Chimie Physique Science de la Terre) en 3 ans, j’ai intégré l’ENSIC (Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques). Durant mes études d’ingénieur j’ai effectué un projet de R&D de 4 mois à Rome, et enchainé sur un Contrat de 12 mois en alternance pour continuer mon expérience industrielle chez Sanofi à Brindisi, Italie.

Pourquoi une thèse spécifiquement à l’Université de Lorraine ?

Deux points primordiaux m’ont permis de choisir cette thèse à l’université de Lorraine : étant nancéienne je souhaitais rester proche de ma famille et de mes proches et en sortie de prépa, j’ai hésité entre intégrer l’ENSIC ou l’ENSAIA. L’obtention du diplôme d’ingénieur ENSIC puis d’une thèse à l’ENSAIA m’a donc paru un bon compromis. 

En quoi consiste votre activité de recherche ? et qu’est-ce qui vous attire dans ce domaine ?

Je réalise ma thèse au sein du Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (LRGP), où je cultive des cellules animales. Ces cellules produisent des molécules (les anticorps monoclonaux) qui sont utilisées dans le domaine de la santé en tant que vaccin (cancérologie, traitements de la sclérose en plaque ou de la polyarthrite rhumatoïde…). Mon rôle est d’étudier et modifier le procédé de production de ces anticorps thérapeutiques afin d’améliorer leur biodisponibilité, leur qualité et leur spécificité.

Depuis ma dernière année d’école d’ingénieur je m’intéressais au domaine de la santé et plus particulièrement à la production pharmaceutique.

J’aime penser qu’il est possible de créer des traitements capables de « sauver des vies »

Comment envisagez-vous l’après thèse ?

Je souhaite actuellement réintégrer le domaine privé plus particulièrement dans le secteur de la santé ou de la pharmacie.

J’aimerais évoluer dans un laboratoire de recherche et étudier les procédés de production de médicaments, vaccins et traitements thérapeutiques.

Le statut de docteur/ingénieur en biotechnologies me permettrait d’intervenir en tant que chef de projet et de support culture de cellules animales/production.

Que pensez-vous du projet Alumni-Docteurs de l’UL ? Avez-vous envie d’adhérer à cette communauté ?

Lorsque j’aurai fini ma thèse oui. Je pense qu’il est important de montrer son expérience aux futurs ou jeunes doctorants. Le réseau des doctorants entretenu par le Bureau des Jeunes Chercheurs permet d’être en contact avec de nombreux thésards de son université ou des autres écoles nancéiennes ! Cela permet de faire de nouvelles rencontres lors de soirées organisées.

Je pense qu’il est important de tenir aussi un lien entre les doctorants et les jeunes docteurs. Ce lien sera sans aucun doute permis par le projet Alumni-Docteurs.