Sylvie Vaillant et Martine Rosenbacher sont toutes deux responsables du service de santé universitaire de l’Université de Lorraine. A l’approche des examens, nous leur avons demandé quelques bons conseils pour mettre toutes les chances de son côté.
Tout au long de l’année, des ateliers permettent aux étudiants d’acquérir l’équilibre de vie nécessaire à aborder les examens dans les meilleures conditions : entretiens individuels avec des nutritionnistes, cycles individuels ou collectifs de sophrologie ou de relaxation, campagnes de sensibilisation à l’équilibre alimentaire… « Le service des sports propose aussi de nombreuses activités qui aident à trouver un bon équilibre » complète Sylvie Vaillant.
Que faire à l’approche du jour J ?
« Le plus important c’est de s’accorder des moments de pause pour se faire plaisir » rappelle Martine Rosenbacher, « il n’y a rien de pire que l’excès, mieux vaut travailler régulièrement… Et ne surtout pas culpabiliser lorsque l’on s’accorde du temps pour soi. »
Au-delà de ce conseil de bon sens, il y a plusieurs petits trucs parmi lesquels piocher en fonction de son tempérament. Inutile de vouloir tout appliquer à la lettre au risque de nourrir un stress supplémentaire, « si chacun retient un bon truc, ce sera déjà ça » souligne Sylvie Vaillant.
- Un planning de révision peut aider à organiser son travail, mais aussi ses moments de plaisir.
- Eviter les excitants, surtout en fin de journée.
- Ménager son sommeil.
- Manger à heures régulières et consommer des fruits et légumes riches en vitamines et en oligo-éléments.
En tous cas, « ce n’est pas le moment de se fixer des challenges supplémentaires comme d’arrêter de fumer ou de faire un régime. » Et surtout méfiance face à l’automédication : « ce n’est pas parce qu’un médicament fonctionne pour quelqu’un qu’il est bon pour tout le monde. » explique Martine Rosenbacher qui a « vu des situations difficiles : des cas de somnolence ou de surexcitation. »
Le jour de l’examen
Quelques astuces permettent de minimiser les sources de stress :
- Avoir repéré les lieux lorsqu’on ne les connaît pas encore ;
- Préparer ses affaires la veille ;
- Apporter une boisson et de quoi grignoter ;
- Prévoir de quoi combattre les maux de tête ;
- Mesurer la durée du trajet pour ne pas arriver à la dernière minute.
Et puis « s’il ne s’agit pas d’une épreuve de vitesse comme un QCM ou un test psychotechnique, mieux vaut s’accorder quelques minutes de calme et de réflexion avant d’attaquer. »