Dominique Dubaux, une académicienne en thèse

 
Publié le 28/01/2019 - Mis à jour le 2/05/2023
Dominique Dubaux

Dominique Dubaux a rejoint l’Institut Jean Lamour en octobre dernier pour y effectuer une thèse de doctorat au sein de l’équipe Métallurgie et Surfaces. Une manière de continuer à satisfaire sa curiosité scientifique, alors qu’elle vient de passer la main après deux mandats à la présidence de l’Académie Lorraine des Sciences.

Le parcours scientifique de Dominique a débuté à la Faculté des Sciences et Technologies de Nancy où, étudiante dans les années 70, elle a obtenu une Maîtrise d’Enseignement en Physique-Chimie. "J’ai connu l’inauguration du bâtiment de second cycle ; à l’époque, on était 13 en Licence !", se souvient-elle.

Elle est tout de suite entrée dans l’enseignement avec un premier poste à Verdun et a effectué la majeure partie de sa carrière en terminale scientifique.

Lors de son deuxième poste, à Bar-le-Duc, elle s’est investie dans l’organisation des Olympiades de la Chimie coordonnées par l’ENSIC à Nancy. "J’ai toujours aimé le caractère expérimental de la chimie et de la physique", confie-t-elle.

C’est après avoir obtenu un poste au Lycée Saint-Sigisbert de Nancy que Dominique Dubaux a passé avec succès l’Agrégation de Physique.

Sociétaire de l’Académie Lorraine des Sciences (ALS) dès 2005, elle en a pris la présidence à sa retraite en 2013.

L’envie de faire une thèse s’est fait sentir début 2017 alors que Dominique réfléchissait à l’après-présidence de l’ALS. Un échange avec Jean-Marie Dubois, fondateur et premier directeur de l’IJL, l’a convaincue que cette aventure de trois ans saurait combler sa curiosité scientifique et sa soif d’apprendre.

Sous la codirection de Julian Ledieu, directeur de recherche CNRS et de Muriel Sicot, chargée de recherche CNRS, elle a commencé la bibliographie sur son sujet : "Croissance de composés intermétalliques complexes sur des substrats cristallins". Elle s’est initiée en parallèle aux techniques expérimentales avec la préparation d’échantillons ainsi que leur caractérisation qualitative et quantitative, avant et après dépôts métalliques sous ultravide. Les premiers résultats prometteurs commencent à se présenter…

"Moi qui avais peur du vide, à présent je suis complètement dedans !", commente-t-elle en plaisantant.

Dominique dans la salle de la plateforme Alliages Surfaces et Réactivités (ASURE) où elle effectue son travail expérimental