Festival Court Toujours

 
Date(s): 
Jeudi 19 septembre 2013 - 17:00 - 23:00
Lieu(x): 
Espace Bernard Marie Koltès - Théâtre du Saulcy
Ile du Saulcy
Metz
Espace Bernard Marie Koltès - Théâtre du Saulcy

L’Espace Bernard-Marie Koltès s’associe au Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine pour ce festival de formes courtes : Court Toujours.

Pendant cette soirée, quatre objets/spectacles originaux seront proposés.

Inauguration du Festival à 17h

A partir de 18h30 : UN DOUX RENIEMENT

Toutes les 10 minutes. Attention : spectacle pour 1 spectateur : réservation obligatoire

  • Texte Christophe Pellet
  • L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté
  • Parcours immersif pour 1 spectateur.
  • Mise en scène Mathieu Roy (compagnie du Veilleur)
  • Scénographie Gaspard Pintac
  • Costumes Marine Roussel
  • Lumières Manuel Desfeux
  • Espace sonore Mathilde Billaud
  • Régie et interface Alban Guillemot
  • Vidéo Marc Wetterwald
  • Régie générale et accueil Gabriel Galenne
  • Régie son Laurent Savatier

Interprétation Philippe Canales, Romain Chailloux, Johanna Silberstein et la participation d’Isabelle Jonniaux, Maud Chapoutier, Louise-Anne Hippeau et Thierry Vennesson

 « Dans Un doux reniement, Christophe Pellet nous invite à suivre le cheminement des pensées d’un jeune homme. Ce voyage intérieur est ponctué de rencontres avec des spectres qui lui permettent de mesurer la distance qui le sépare du reste du monde. Equipé d’un casque audio, chaque spectateur devient le personnage principal de l’histoire. Il se retrouve projeté dans un univers sonore où il entend, parle et agit à la place du héros. La dimension solitaire de ce parcours fait de cette expérience un moment unique, personnel et troublant. »

à 19h30 : 16 M2

  • Texte, mise en scène et interprétation Maud Galet-Lalande et Ilia Delaigle (Compagnie Les Heures Paniques)
  • Musique Mélanie Gerber
  • Lumière Jean-François Metten
  • Scénographie Maud Galet-Lalande
  • Construction décor Samir Daoulette

Vidéo Singapour 1939

16m2, c'est l'histoire de deux femmes. L’une a trente ans, et regarde passivement s’écouler sa vie, enfermée dans son studio de 16m2, dont elle n’est pas sortie depuis huit mois, dix-neuf jours et quatre heures trente-sept minutes. L’autre lui ressemble, avec, peut-être, quelques années de plus. Et assiste, activement, à cette vie qui s’écoule pour rien, en brossant, avec tendresse, le portrait de son acolyte.

à 20h30 : DISSECTION D’UN REVE #17

forme courte créée dans le cadre du projet Rêves à tisser initié par la compagnie La Mandarine Blanche et La Méridienne à Lunéville

  • Mise en scène Martine Waniowski (compagnie des Bestioles)
  • Interprétation Reda Brissel, Martine Waniowski
  • Musicien Gilles Sornette
  • Regard chorégraphique Amélie Patard

Le rêve rend l'homme vulnérable. Faible. Il le maintient dans un état d’attente perpétuelle de l'inaccessible. Le plonge dans un imaginaire impossible. Le détourne de sa propre réalité, de sa place au sein de la société. Le contraint à réduire sa productivité. Il faut donc éradiquer les rêves. Balayer les chimères. Nous allons donc mettre en place une série d'expériences analytiques afin de les disséquer pour mieux les exterminer. Nos chercheurs ont créé une machine à autopsier les rêves, qu'ils testent en prélevant au hasard un individu dans son habitat naturel. Jusqu'à présent ces recherches se sont montrées stériles, mais chaque jour la machine est améliorée. Et nous attendons des résultats spectaculaires pour cette 17ème expérience…

à 21h00 : LA NEIGE

  • texte Uchida Hyakken
  • forme courte créée dans le cadre du projet Rêves à tisser initié par la compagnie La Mandarine Blanche et La Méridienne à Lunéville
  • Mise en scène Alain Batis (Compagnie La Mandarine Blanche)
  • Interprétation Amélie Patard, Alain Carnat
  • Scénographie  Sandrine Lamblin
  • Lumières  Nicolas Gros
  • Costumes  Jean-Bernard Scotto
  • Création musicale et sonore  Guillaume Jullien
  • Chorégraphie Amélie Patard
  • Vidéo Grégory Marza

Dans La neige, nouvelle d’Uchida Hyakken publiée en 1934, le narrateur ne cesse de penser toute la journée à tuer la femme qui vient de le quitter. Et pourtant, l’homme demeure impassible et regarde la neige tomber drue. Il se laisse même surprendre par l’éclatante beauté d’une femme fantomatique vêtue d’un hakama rouge, qui apparaît dans sa maison, se fait servir par lui avant de disparaître. Des hommes surgissent bientôt de nulle part, elle revient les piétiner avant de fondre comme neige… Il est un témoin effacé. Est-ce une allégorie de la vengeance… 

En partenariat avec le NEST, Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine

 

Théâtre du Saulcy - Université de Lorraine

Ile du Saulcy - METZ
réservation 03 87 31 56 13 ou theatredusaulcy-reservation@univ-lorraine.fr