Découvrez le club étudiants-chercheurs Mat & Met « Matériaux à base métallique pour la santé et le biomédical »

 
Publié le 23/05/2022 - Mis à jour le 14/03/2024
Mélaine Tournay et Alexandre Marano

Alexandre Marano (IMOPA ) et Mélaine Tournay (LEM3) sont les doctorants porteurs du club étudiants-chercheurs Mat & Met « Matériaux à base métallique pour la santé et le biomédical », créé dans le cadre du projet ORION et soutenu par le Labex DAMAS.

Factuel : Pouvez-vous nous présenter votre club-étudiant-chercheur ?

Alexandre Marano : Notre club étudiants-chercheurs Mat & Met « Matériaux à base métallique pour la santé et le biomédical » est un club à l'interface entre les disciplines de la mécanique et de la biologie. Notre objectif, c'est de permettre aux étudiants de découvrir le monde de la recherche, hors d'un cursus classique, en s'ouvrant à d'autres disciplines scientifiques.

Du point de vue d’un étudiant, l'idée me plaisait. J'aurai aimé avoir accès à ce type de club, une clé qui permet de voir ce qu'est la recherche au-delà d'un stage. Dans le cadre de nos études, on ne commence à faire de la recherche qu'à la fin du M2 : soità la toute fin de ces dites études ! Les clubs étudiants chercheurs sont donc une bonne alternative pour raccourcir l'accès à la recherche.

Mélaine Tournay : Je ne connais pas grand-chose en biologie : ce côté interdisciplinaire m'a attiré. Je fais une thèse en mécanique, découvrir cet autre univers est très intéressant.

Factuel : Les clubs sont liés aux sujets de thèse des doctorants porteurs. Quels sont les vôtres ?

M. Tournay : Je fais une thèse dans la mécanique et l’analyse microstructurale des matériaux métalliques. Je déforme des alliages de titane et je regarde comment la microstructure réagit après déformation. Pour le club Mat&Met, on a choisi 3 axes de projets de recherche : la conception en biomécanique pour des opérations de cartilage, c'est à dire le fait de dessiner, via de la conception informatique, des outils pour le médical. Le second axe est sur la biocompatibilité : comprendre comment réagit le corps humain quand y met un matériau métallique. Le troisième est sur le traitement de surfaces, qui consiste à recouvrir une surface métallique pour la protéger ou activer certaines propriétés.

On aimerait que les participants au club soient répartis dans ces différentes thématiques en fonction de leurs profils et de ce qui les intéresse.

A. Marano : Ma thèse est uniquement dans le domaine de la biologie : j’étudie le rôle de la protéine matricielle Gla dans le développement squelettique, plus particulièrement le cartilage de croissance par des techniques d’histologie, de la culture cellulaire et de la biologie moléculaire.

Factuel : Pourquoi rejoindre votre club étudiants-chercheurs Mat & Met ?

M. Tournay : L'idée du club, c'est de découvrir la recherche en visitant des laboratoires, en ayant la chance de travailler avec des étudiants de tous niveaux et de toute discipline. Montrer que l’on s’est impliqué dans un club de recherche en parallèle des études, ça peut vraiment faire la différence sur un CV quand on va chercher un emploi ou un stage.

A. Marano : Le vrai point fort des clubs étudiants-chercheurs, c'est que ce sont les doctorants qui pilotent le club et pas des maîtres de conférence ou des chargés de recherche. Les étudiants sont alors plus à l’aise pour poser des questions et font preuve de plus de curiosité. Ils osent se mettre en avant.

M. Tournay : C’est vrai qu’on échange totalement différemment quand on est juste entre étudiants et doctorants. C’est vraiment plus intéressant, ça permet de découvrir plus de choses.

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